IdĂ©alementsituĂ© aux portes du Futuroscope, zerOGravity est un lieu incontournable pour dĂ©couvrir et pratiquer le vol en soufflerie, dans des conditions de confort et de sĂ©curitĂ© optimales. Plus qu’un simple baptĂȘme, Lesvols Air Zero G sont des vols paraboliques spĂ©cifiques organisĂ©s par Novespace, filiale du CNES. basĂ©e sur le site de Bordeaux-AĂ©roparc, Ă  bord de l'Airbus A300 ZERO-G. Ils sont commercialisĂ©s. dans toute l'Europe par la sociĂ©tĂ© Avico, premier courtier aĂ©rien français. Le deuxiĂšme vol Air Zero G aura lieu le dimanche 23 juin Ă  Re Zero - Figurine Ram Chibikyun Character Vol.3 Prix 15,90 € Tout droit sortie de Re: Zero − Starting Life in Another World, retrouvez Ram grĂące Ă  cette figurine issue du volume 3 de la collection Chibikyun Character. Unvol ZERO G fait en aout 2016 en A310 avec AIRZEROG et NOVESPACE constituĂ© de 15 paraboles dont 13 totalement en impesanteur ( apesanteur) . Une expĂ©rience Bienvenuesur le forum de discussion des Jeunes Ailes ! Afin de profiter pleinement de tout ce que vous offre notre forum, merci de vous identifier si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  membre ou de rejoindre notre communautĂ© si vous ne l'ĂȘtes pas encore. Lenouvel Airbus A310 ZĂ©ro-G de Novespace a rĂ©alisĂ© son premier vol scientifique depuis l'aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac. Il prend la suite d'un Airbus A300, que nous avait . À condition d'accepter de passer 40 secondes avec un poids doublĂ©, on peut ensuite flotter comme dans la Station spatiale internationale. Le HuffPost On a testĂ© l'avion qui permet de dĂ©couvrir l'apesanteur Le HuffPost SCIENCE - Pas besoin d'aller dans l'espace et de s'appeler Thomas Pesquet pour flotter en apesanteur. Si vous disposez de 6000 euros, vous avez la possibilitĂ© de vous inscrire pour le prochain vol en apesanteur de l'Airbus Zero-G, qui aura lieu le 1er mars 2019. Et vous aiderez mĂȘme Ă  financer la recherche scientifique. Le HuffPost a pu tester cet avion hors du commun ce mercredi 12 septembre. Sur le papier, le concept est assez simple l'engin se cabre fortement pendant 20 secondes. Cette accĂ©lĂ©ration donne l'impression de peser quasiment deux fois son poids 1,8g. Puis il dĂ©crit une parabole pendant 20 autres secondes, suivant "une trajectoire qui annule toutes les forces aĂ©rodynamiques", explique au HuffPost Jean-François Clervoy, astronaute français et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Novespace, filiale de l'agence spatiale française qui s'occupe de ces vols. La manƓuvre est visible dans la vidĂ©o ci-dessous, Ă  partir de 4 minutes et 17 secondes. En gros, l'avion est Ă  ce moment en chute libre et ses passagers aussi. Ce qui donne l'impression de ne plus avoir de poids, d'ĂȘtre en apesanteur. "En fait, nous suivons Ă  ce moment une sorte de mini-orbite", dĂ©taille Jean-François Clervoy. En effet, ĂȘtre en orbite, en rĂ©alitĂ©, ce n'est pas ĂȘtre arrachĂ© Ă  l'attraction terrestre, mais simplement tourner autour de la Terre Ă  une vitesse qui compense la gravitĂ©. En clair, on tombe, mais la vitesse fait que l'on tombe "Ă  cĂŽtĂ©" du sol. Une fois les 20 secondes d'apesanteur passĂ©es, les pilotes remettent alors les gaz pour redresser l'avion, qui est en train de chuter. Une nouvelle fois, le corps donne l'impression de peser deux fois plus lourd. Ne pas paniquer Tout cela se dĂ©roule dans une grande zone de l'avion d'une centaine de mĂštres carrĂ©s, sĂ©parĂ©e des siĂšges obligatoires pour le dĂ©collage et l'atterrissage par un filet. Le sol, le plafond et les murs sont heureusement matelassĂ©s. La sensation d'apesanteur, cette impression de ne plus rien sentir, de s'Ă©lever tout Ă  coup, est grisante et trĂšs agrĂ©able. Il est possible de "marcher" au plafond, de tourner dans tous les sens ou tout simplement de se laisser dĂ©river. Elle est Ă©galement difficile Ă  contrĂŽler. On a tendance Ă  battre des pieds et des mains quand on dĂ©rive, ce qui n'est d'aucune utilitĂ©. Il faut Ă©conomiser ses mouvements et ne pas faire de gestes brusques. Mais mĂȘme ainsi, parfois on dĂ©rive. Il suffit que la manoeuvre parabolique ne soit pas parfaite pour qu'une petite force nous tire doucement vers l'avant ou l'arriĂšre de l'avion. Hyper-gravitĂ© et Dragon Ball Mais la sensation la plus Ă©trange et dĂ©rangeante Ă  bord de l'Airbus Zero-G est peut-ĂȘtre celle de l'hypergravitĂ©. 20 secondes avant puis 20 secondes aprĂšs avoir flottĂ©, le corps pĂšse presque deux fois son poids, Ă  cause de l'accĂ©lĂ©ration de 1,8g de l'avion. Pour supporter au mieux cet Ă©tat, les Ă©quipes de Novespace recommandent de s'allonger et de ne surtout pas bouger la tĂȘte. Sinon, le vestibule du cerveau, qui nous sert Ă  garder l'Ă©quilibre, ne comprend pas ce qu'il lui arrive et il y a un risque d'ĂȘtre malade. Le HuffPost Le HuffPost Environ 10% des personnes qui dĂ©couvrent le vol parabolique vomissent. Non pas Ă  cause de l'apesanteur, mais de l'hypergravitĂ©. Dans le vol auquel a participĂ© Le HuffPost, sur les 40 journalistes invitĂ©s par la maison Mumm pour tester une bouteille de champagne adaptĂ©e Ă  l'apesanteur, 7 sont retournĂ©s s'asseoir pour vomir dans des sacs en papier, soit plus de 17% des passagers, hors Ă©quipage. Logique, nous expliquent les Ă©quipes de Novespace le fait d'utiliser une camĂ©ra complique encore plus le travail du vestibule et l'odeur du champagne goĂ»tĂ© en apesanteur n'aide pas quand on se sent nausĂ©eux. Il faut aussi faire attention, Ă  la fin de la phase d'apesanteur, Ă  bien se positionner pour ne pas tomber de trop haut ou la tĂȘte la premiĂšre. Par contre, quand on arrive Ă  l'apprĂ©cier, notamment debout, l'hypergravitĂ© est aussi trĂšs intĂ©ressante. Il est extrĂȘmement difficile de lever le bras. La mĂąchoire et les paupiĂšres semblent vouloir s'affaisser toutes seules. Une sensation qui fait un peu penser aux personnages de Dragon Ball Z qui pour devenir plus fort, s'entraĂźnent dans une salle simulant une forte gravitĂ©. Un laboratoire scientifique avant tout Depuis le dĂ©but des vols paraboliques de Novespace en 1989, personnes ont pu expĂ©rimenter l'apesanteur. Mais ce n'est que depuis 2012 que le grand public a le droit d'y prendre place. Quelques vols ont Ă©tĂ© rĂ©servĂ©s entiĂšrement par une sociĂ©tĂ© Mumm, mais aussi avant Carrefour ou encore Universal pour le tournage de "La Momie", et d'autres sont ouverts aux rĂ©servations de tout un chacun, Ă  condition d'avoir 6000 euros Ă  dĂ©penser. "Mais c'est une minoritĂ©. 95% des vols servent Ă  de la recherche scientifique", prĂ©cise Jean-François Clervoy. En effet, ces sessions de 20 secondes sont une aubaine pour les chercheurs afin de tester le comportement de tout et n'importe quoi en apesanteur. À un prix bien infĂ©rieur Ă  l'envoi d'une expĂ©rience en orbite, par exemple sur la Station spatiale internationale. Les vols privĂ©s permettent justement de faire baisser la note pour les chercheurs. Les paraboles peuvent Ă©galement, en changeant la trajectoire, simuler toute sorte de gravitĂ©, par exemple lunaire 0,16 g ou martienne 0,38 g. Cela permet de tester de marcher comme sur la Lune ce n'est pas simple, on a tendance Ă  trop pousser sur ses jambes et Ă  ĂȘtre dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Mais ici aussi, cela est utile pour la recherche. En juin, des agences spatiales europĂ©ennes ont rĂ©alisĂ© plusieurs tests Ă  trois pesanteurs diffĂ©rentes pour mieux comprendre l'impact de la pesanteur sur les organismes vivants. Chose impossible autrement, Ă  moins de se rendre sur la Lune ou sur Mars. Pas besoin de s'appeler Thomas Pesquet pour dĂ©couvrir l'apesanteur. Par contre, pour avoir une belle vue de la Terre, on repassera l'avion ne va pas assez haut et ne dispose pas de hublot. A voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI Pourquoi la France veut s'armer pour la guerre dans l'espace Comment la sonde Parker va orbiter autour du Soleil Ă  des millions de degrĂ©s sans brĂ»ler ï»żFrank Lehot, instructeur lors des vols publics de dĂ©couverte de l'apesanteur, explique Ă  Futura-Sciences les risques, minimes, associĂ©s Ă  ces vols paraboliques. DĂšs l'Ăąge de 18 ans, les joies de l'apesanteur sont accessibles au plus grand vous intĂ©ressera aussiVoilĂ  quelques jours, la sociĂ©tĂ© Novespace a annoncĂ© l'ouverture au public des vols en apesanteur Ă  bord de son avion. À partir du 15 mars prochain, pour la somme de euros, il sera possible de monter Ă  bord de l'Airbus A300 ZĂ©ro-G, Ă  l'aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac ou bien Ă  Paris-Le Bourget. S'ensuivra un vol de 2 h 30 au-dessus du golfe de Gascogne, au cours duquel une sĂ©rie de paraboles d'un peu plus de 20 s chacune offriront environ 5 mn d' vols, accessibles pour la premiĂšre fois en Europe Ă  un public non-professionnel, sont commercialisĂ©s sous le nom de Air Zero G » par la sociĂ©tĂ© Avico, premier courtier aĂ©rien français, qui a mis en ligne un site tout le monde peut-il voler en apesanteur et flotter librement dans l'air sans aucun risque, et quid des aspects mĂ©dicaux du vol parabolique ? C'est ce que nous explique Frank Lehot, mĂ©decin et instructeur Ă  bord de l'Airbus A300 ZĂ©ro-G, Ă©galement auteur de Voler en apesanteur Ă©ditions Vuibert.Autorisation du mĂ©decin traitant pour voler sur l'A300 ZĂ©ro-GPour voler Ă  bord de l'A300 ZĂ©ro-G, chaque passager devra obtenir un certificat d'aptitude auprĂšs de son mĂ©decin traitant. Cependant, la sociĂ©tĂ© Novespace s'est voulue rĂ©aliste et n'a pas, pour un passager qui effectue un vol de dĂ©couverte de l'apesanteur, les mĂȘmes exigences d'aptitude mĂ©dicale que celles de personnes voulant piloter un avion de tourisme aptitude mĂ©dicale de classe 2 ».Le vol en apesanteur n'est pas une expĂ©rience violente », explique Frank Lehot. Lors d'un vol de deux heures, l'apesanteur n'a pas vraiment de consĂ©quences nĂ©fastes sur l’organisme ». Si on pratiquait une Ă©chographie cardiaque, on verrait que le cƓur se dilate un peu, que le sang se redistribue dans la partie supĂ©rieure du corps, que le volume des mollets se rĂ©duit un peu ». Mais cela n'est pas vĂ©ritablement ressenti par les de l’apesanteur Ă  bord de l'A300 ZĂ©ro-GIl y a nĂ©anmoins deux petits risques pendant les phases d'hypergravitĂ©, quand l'avion cabre au dĂ©but de chaque parabole », on ressent deux fois le poids de son corps », et il est impĂ©ratif de garder la tĂȘte fixe pendant ces manƓuvres ». Si la tĂȘte bouge, un conflit d'information au niveau de l'oreille interne est susceptible de se produire ».On peut subir une sorte de mal de mer que l'on nomme mal des transports, mais qui ne survient pas pendant les phases d'apesanteur. Les personnes sujettes au mal de mer ou qui ont tendance Ă  avoir des vertiges lorsqu'elles montent sur un manĂšge sont plus exposĂ©es Ă  ce risque que d'autres personnes », et cela peut ĂȘtre rĂ©dhibitoire pour effectuer un vol en apesanteur ».Le deuxiĂšme risque concerne les chocs entre les passagers », qui se matĂ©rialisent par des coups de pieds involontaires, voire des chutes sur le plancher de l'avion » plus ou moins violentes Ă  la fin de chaque parabole. Les personnes qui souffrent de problĂšmes osseux et rhumatologiques sĂ©rieux ne devraient pas participer Ă  ces dit, ces risques ne doivent pas ĂȘtre exagĂ©rĂ©s ». Depuis que Novespace pratique cette activitĂ©, aucun accident n'est Ă  dĂ©plorer », et sur 40 personnes par vol, statistiquement, deux passagers au maximum se sentent malades ».Profiter pleinement de l'apesanteur pendant le vol paraboliquePour prĂ©venir ces risques Ă  bord de l'avion pendant les paraboles, les 40 passagers seront divisĂ©s en 4 Ă©quipes de 10 personnes surveillĂ©es par un instructeur et un personnel de sĂ©curitĂ©. Les groupes sont pris en charge et accompagnĂ©s tout au long de leur journĂ©e » par le mĂȘme instructeur de bord, nous explique Frank le vol, nous avons une fonction de surveillance », de façon Ă  Ă©viter les chutes et Ă  corriger la position des gens. Pour le rendre le vol aussi attrayant que possible, les instructeurs de bord suggĂšrent des activitĂ©s Ă  faire pendant les paraboles ». L'idĂ©e est que chaque passager profite pleinement de son expĂ©rience en apesanteur et qu'il Ă©vite de perdre son temps Ă  trouver ses marques », car chaque parabole ne dure que 22 ce temps, ils se verront proposer de manipuler des objets, d'observer le comportement d'une sphĂšre d'eau formĂ©e en apesanteur, de s'essayer Ă  voler Ă  plusieurs en formation, voire de voler comme Superman ou tout simplement se dĂ©tendre et flotter sans rien faire ».Novespace veut rĂ©investir dans l’achat d’un nouvel avionQuant au prix du billet, il couvre les frais de fonctionnement de l'utilisation de l'Airbus A300 ZĂ©ro-G. Si les vols en apesanteur des chercheurs et des scientifiques organisĂ©s par Novespace sont financĂ©s par des fonds publics Ă  travers le Cnes », les vols proposĂ©s au public ne sont absolument pas subventionnĂ©s, d'oĂč le montant de nous l'explique Jean-François Clervoy, directeur de Novespace et astronaute de l'Agence spatiale europĂ©enne, les bĂ©nĂ©fices seront intĂ©gralement rĂ©investis dans l'achat du futur avion et les programmes de recherche qui s'y dĂ©rouleront ». Pour son futur avion, Novespace souhaite pouvoir fournir au moins les mĂȘmes services qu'avec l'avion actuel », avec une mĂȘme surface et le mĂȘme volume de la zone expĂ©rimentale, l'alimentation Ă©lectrique des expĂ©riences, l'Ă©vacuation vers l'extĂ©rieur d'Ă©manations gazeuses Ă©ventuelles des expĂ©riences et, bien Ă©videmment, les mĂȘmes qualitĂ© et durĂ©e des paraboles ».Mise en service du nouvel avion Ă  l'automne 2014 Nous visons donc en prioritĂ© un avion de mĂȘme gabarit que l'A300 actuel, comme un A310 ou un A300-600 », prĂ©cise Jean-François Clervoy. D'autres options sont Ă©galement considĂ©rĂ©es, toujours dans la famille d'avions Airbus ». Ce sera un avion d'occasion Novespace n'a aucun intĂ©rĂȘt particulier d'acquĂ©rir un avion neuf ».Plusieurs avions d'occasion pouvant convenir ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, et Novespace souhaiterait en faire l'acquisition courant 2013 afin qu'il soit opĂ©rationnel avant fin 2014. L'arrĂȘt de l'actuel Airbus ZĂ©ro-G est planifiĂ© fin juillet 2014, et la mise en service du nouvel avion [est prĂ©vue] au cours de l'automne de cette mĂȘme annĂ©e », dĂ©taille Jean-François par ce que vous venez de lire ? J’ai eu l’honneur d’ĂȘtre invitĂ©e par le CNES Ă  leur campagne de vols paraboliques de ce printemps 2017. A bord de l’avion, contrairement Ă  mon vol de fĂ©vrier avec ZĂ©roG Corp. [lire Premier vol zĂ©ro G » fait !], pas de touristes » mais des expĂ©riences scientifiques par des laboratoires et des lycĂ©ens. Depuis quelques mois, je suis une partie de l’équipe du CADMOS Centre d’Aide au DĂ©veloppement des activitĂ©s en Micropesanteur et des OpĂ©rations Spatiales Ă  Toulouse qui a rĂ©alisĂ© notamment des expĂ©riences pour la mission Proxima de Thomas Pesquet et pour l’ISS en gĂ©nĂ©ral [article Ă  venir]. Une belle façon de voir cette Ă©quipe et d’autres Ă©quipes dĂ©velopper et tester leurs expĂ©riences en micropesanteur dans un avion zĂ©ro G ». [On parle de 0g pour les personnes et objets se situant dans l’avion lors des paraboles, mais la gravitĂ© existe toujours !] Pourquoi des vols paraboliques ? Les vols paraboliques permettent de reproduire sur terre » la chute libre habituellement prĂ©sente dans l’espace qui conduit Ă  l’impesanteur ou micrpesanteur [lire Qu’est-ce que l’impesanteur ? » sur le site du CNES]. Pour les scientifiques, cela permet d’enlever le paramĂštre gravitĂ© » de ce qu’ils veulent observer phĂ©nomĂšnes physiques par exemple ou bien de voir les diffĂ©rences de comportement sous 0G » par exemple sur la physiologie humaine. Des vols paraboliques en France depuis 1989 Lors du dĂ©briefing d’avant vol, l’astronaute français Jean-François Clervoy, prĂ©sident de Novespace, a rappelĂ© l’histoire des vols paraboliques en France. Les premiers vols paraboliques pour rĂ©aliser des expĂ©riences en micropesanteur ont Ă©tĂ© effectuĂ©s Ă  partir de 1989 Ă  bord d’une Caravelle. Ce programme avait Ă©tĂ© initiĂ© Ă  l’époque par les astronautes français Jean-François Clervoy et Jean-Pierre HaignerĂ© pour ĂȘtre indĂ©pendant des avions amĂ©ricains ou soviĂ©tiques, qui rĂ©alisaient ce type de vols aprĂšs la seconde guerre mondiale. C’était la DGA Direction GĂ©nĂ©rale de l’Armement qui Ă©tait opĂ©rateur Ă  l’époque de l’avion. A partir de 1986, Novespace est créée comme une filiale du CNES. Jean-François Clervoy est actuellement son prĂ©sident. La Caravelle, arrivĂ©e en fin de vie, est remplacĂ©e en 1997 par un Airbus A300 qualifiĂ© pour les vols 0g. Il termine sa carriĂšre en 2014 aprĂšs plus de 13 000 paraboles et 102 campagnes de vols paraboliques 1 campagne comprend plusieurs vols successifs. En 2015, l’Airbus A310 qui est actuellement utilisĂ© par Novespace, effectue sa premiĂšre campagne de vol. Cet avion est en fait l’ancien avion des vols officiels des chanceliers allemands d’avant 2015. Des campagnes de vols paraboliques pour emporter des expĂ©riences sont rĂ©alisĂ©es tout au long de l’annĂ©e, pour les agences spatiales française CNES, allemande DLR et europĂ©enne ESA et les laboratoires sĂ©lectionnĂ©s. En complĂ©ment, Novespace propose avec AirZeroG des vols grand public », pour le prix de 6000€. Ces campagnes ont 2 objectifs permettre aux pilotes de garder leurs compĂ©tences en vol, et faire profiter de cette expĂ©rience d’impesanteur Ă  tout public. A noter, ces euros rĂ©coltĂ©s permettent l’entretien de l’avion, mais aussi de faire baisser le prix des vols pour les laboratoires, une façon de faire du mĂ©cĂ©nat en quelque sorte ! Paraboles et techniques de vols de l’A310 zĂ©ro G » Principe du vol parabolique Un avion vole grĂące Ă  ses moteurs et Ă  ses ailes principalement. Les moteurs apportent l’accĂ©lĂ©ration nĂ©cessaire pour contrecarrer la force de trainĂ©e due aux frottements de l’air. Les ailes apportent la portance, force qui contrecarre la gravitĂ©. Lors d’un vol parabolique, l’avion est amenĂ© dans un angle qui permet la suppression de la portance et de se retrouver en chute libre, comme les satellites. Pour cela, dans une premiĂšre Ă©tape, l’avion volant Ă  20 000 pieds environ 6 000 mĂštres d’altitude est cabrĂ© entre 47° et 50°. Il est alors en hyperpesanteur Ă  1,8 g 1 g correspond Ă  l’accĂ©lĂ©ration de la pesanteur Ă  la surface de la Terre. Le pilote diminue ensuite la poussĂ©e des rĂ©acteurs de façon Ă  juste compenser le frottement de l’air et l’avion entre en phase de chute libre. Son contenu rentre alors en micropesanteur. L’élan de l’avion lui permet d’atteindre 28 000 pieds environ 8 000 m puis il retombe phase descendante de la parabole avec un angle d’environ 42°. AprĂšs avoir remis les gaz, et retrouvĂ© une phase d’hyperpesanteur l’avion reprend son vol horizontal Ă  20 000 pieds. L’opĂ©ration dure environ une minute pour obtenir 20 Ă  25 secondes d’impesanteur intercalĂ©es entre deux pĂ©riodes d’hyperpesanteur. Pendant les phases d’hyperpesanteur, les personnes dans l’avion pĂšsent 1,8 fois leur poids. Profil des vols paraboliques source Novespace Pilotage de pointe de l’A310 de Novespace Les paraboles fournies par l’avion A310 de Novespace sont extrĂȘmement prĂ©cises en raison de son pilotage trĂšs spĂ©cifique. Éric Delesalle, pilote d’essai expĂ©rimentĂ©, qui a dĂ©jĂ  20 ans de vols paraboliques Ă  son actif, le commandant de bord de l’A310, m’a expliquĂ© les particularitĂ©s du pilotage des vols paraboliques de Novespace. Le dĂ©collage se fait normalement depuis l’aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac. L’avion est insĂ©rĂ© dans le contrĂŽle aĂ©rien du territoire français comme tous vols d’essais civils ou militaires. Par contre, pendant toute la phase de croisiĂšre » hors dĂ©collage et atterrissage, ce ne sera qu’un seul contrĂŽleur aĂ©rien qui suivra le vol. Celui-ci va alerter l’équipage en cas de risque de croisement avec d’autres avions, les avions de ligne commerciaux volant toutefois Ă  des altitudes plus hautes, le risque est minimisĂ©. De plus, l’avion vole dans une zone Ă  faible trafic aĂ©rien, au sud de la Bretagne. Zone du vol F-WNOV de l’A310 ZĂ©roG le 5 avril 2017 sur Flightradar24 Ce n’est pas 1 pilote mais 3 pilotes qui sont aux commandes de l’A310. Ils pilotent uniquement aux instruments. Pour ne pas ĂȘtre perturbĂ©s par les changements d’horizon ni le soleil, le cockpit est presque intĂ©gralement masquĂ© par des Ă©crans noirs. L’un, s’occupe de l’assiette de l’avion ou le tangage, c’est-Ă -dire des montĂ©es et des descentes de l’avion. Le second pilote s’occupe du roulis, afin que les ailes de l’avion restent horizontales. Le troisiĂšme pilote s’occupe de la poussĂ©e des moteurs, Ă  ajuster selon le moment de la parabole. C’est le second pilote qui fait les annonces des diffĂ©rents moments du vol [dĂ©tails plus loin]. L’Airbus A310 est un avion modifiĂ© et qualifiĂ© pour ce vol spĂ©cifique. La plupart des modifications concernent essentiellement l’aide automatique au pilotage. Le reste de l’avion est identique Ă  un avion de ligne. Du coup, lors des phases de montĂ©es et descentes des paraboles, une alarme retentit frĂ©quemment dans le cockpit. Cette alarme est celle de la pression dhuile moteur. Mais Eric m’a rassurĂ© on peut rester 30 secondes en vol sans pression moteur normale selon le constructeur ! [voir vidĂ©o]. Eric et les 5 autres pilotes pour Novespace, tous pilotes d’essais, sont ravis de faire un pilotage manuel de pointe. Comment se passe une campagne de vols paraboliques ? Peu d’improvisation dans les vols paraboliques, car l’heure de vol coĂ»te trĂšs cher. Et prĂšs de 80% des expĂ©riences scientifiques se satisfont d’un ou plusieurs vols paraboliques et n’ont pas besoin d’un vol spatial par la suite. FrĂ©dĂ©ric Gai, responsable des campagnes de vol pour Novespace, m’a presque tout expliquĂ©. J- 1 an Les campagnes de vols paraboliques avec les agences spatiales, CNES, ESA ou DLR, sont planifiĂ©es prĂšs d’un an Ă  l’avance. J- 6 mois Novespace reçoit la liste des expĂ©riences sĂ©lectionnĂ©es par les agences environ 6 mois avant la campagne. Un cahier des charges trĂšs strict est envoyĂ© aux laboratoires contraintes de sĂ©curitĂ© avion, d’encombrement et de faisabilitĂ©. Il ne faut pas oublier que les expĂ©riences seront Ă  bord d’un avion, un milieu fermĂ© en surpression il ne faut pas qu’elles perturbent le fonctionnement de l’avion, ni celui des autres expĂ©riences, et ne doivent pas ĂȘtre dangereuses pour les personnes Ă  bord. Quelquefois, il faut l’autorisation d’organismes comme l’ASN AutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire. Le CADMOS aide alors les laboratoires qui ne sont pas habituĂ©s Ă  ces contraintes Ă  dĂ©velopper leurs expĂ©riences et les adapter au vol parabolique. J- 8 jours RĂ©ception des expĂ©riences chez Novespace. Elles sont inspectĂ©es et contrĂŽlĂ©es vis-Ă -vis du cahier des charges. Il peut arriver rarement qu’une expĂ©rience ne respecte pas tout Ă  fait les critĂšres et puisse ĂȘtre refoulĂ©e. Une expĂ©rience de secours est alors appelĂ©e pour la campagne. Puis vient l’installation des expĂ©riences Ă  bord de l’avion. Les emplacements ne sont pas laissĂ©s non plus au hasard encombrement, masse, lieu en fonction des zones de jonction de la carlingue de l’avion un fuselage d’avion est fait de plusieurs tronçons, les zones de jonction sont plus soumises aux contraintes de forces. Tout est rĂ©alisĂ© en Ă©troite collaboration entre Novespace, le CADMOS et les laboratoires. Un vrai esprit d’équipe ! J-1 dĂ©briefing de sĂ©curitĂ© La veille du dĂ©marrage des 3 jours de vol, un briefing sĂ©curitĂ© est rĂ©alisĂ© Ă  l’intention de toutes les personnes volantes. On nous parle des diffĂ©rentes phases du vol et des annonces qui y seront faites [Ă  retrouver dans la vidĂ©o] T-1 minutes, plusieurs annonces avant la montĂ©e de la parabole pull up » dĂ©but de la montĂ©e et donc des 1,8g ressentis Injection » dĂ©but de la phase d’impesanteur 30 » il faut se prĂ©parer Ă  aller vers le sol, sinon gare Ă  l’atterrissage ! pull out » dĂ©but de la phase d’hypergravitĂ© Ă  1,8g steady flight » retour Ă  des conditions normales de vol. Annonces pendant le vol parabolique source Novespace Un vol parabolique est en fait une succession de 31 paraboles, avec la premiĂšre comme phase de cohĂ©sion pour les pilotes. SĂ©quencement des paraboles Novespace On a Ă©galement les consignes de sĂ©curitĂ© classiques d’un vol en cas de dĂ©pressurisation, il y a des masques Ă  oxygĂšne, 
 » . Mais quelques consignes sont plus spĂ©cifiques il n’y a pas de toilettes Ă  bord, donc messieurs, vous avez des bouteilles et mesdames des sacs avec un embout spĂ©cial», ou bien, ne volez pas au-dessus des expĂ©riences ». Le mĂ©decin, le Docteur Thierry LERAÎTRE, spĂ©cialisĂ© dans la mĂ©decine aĂ©rospatiale au CHU de Caen, nous parle des dĂ©sagrĂ©ments possibles lors d’un vol parabolique. Surtout des nausĂ©es causĂ©es par les modifications au niveau de l’oreille interne lors des phases d’hypergravitĂ©, trĂšs similaire au mal des transports. Mais pas de problĂšme, il peut vous injecter avant le vol un peu de scopolamine pour vous Ă©viter ces dĂ©sagrĂ©ments ! J0, J1 et J2 3 jours de vols paraboliques Le planning des vols est relativement dense. Le rendez-vous se fait tĂŽt le matin, Ă  7h45 maximum chez Novespace, au bord de l’aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac pour confirmer les personnes qui voleront. Mais qui aurait l’idĂ©e de ne pas venir pour une telle opportunitĂ© ? Vers 8h15, c’est le passage chez le mĂ©decin pour ceux qui veulent un peu de scopolamine. Personnellement, j’ai pris une trĂšs petite dose, au cas oĂč je n’avais pas Ă©tĂ© malade Ă  mon premier vol en fĂ©vrier sans mĂ©dication mais ce n’était que 15 paraboles, pas 31. Le dĂ©collage de l’avion s’effectue vers 9h30, et l’arrivĂ©e sur zone moins de 30 minutes aprĂšs. Puis on est autorisĂ© Ă  partir de la zone arriĂšre de l’avion oĂč nous Ă©tions attachĂ©s Ă  nos siĂšges. Et les paraboles peuvent commencer ! Et surtout les expĂ©riences ! AprĂšs 2 heures de vol environ, c’est le retour vers Bordeaux, suivi d’un dĂ©briefing des problĂšmes Ă©ventuellement rencontrĂ©s par les scientifiques. Au bout des 3 jours de vol, si la mĂ©tĂ©o a Ă©tĂ© clĂ©mente et qu’il ne faille pas un quatriĂšme vol de compensation, les expĂ©riences sont dĂ©montĂ©es et retourneront dans leurs labos respectifs. Les expĂ©riences embarquĂ©es Sur cette campagne de printemps, ce sont 10 expĂ©riences trĂšs diffĂ©rentes qui Ă©taient embarquĂ©es voir aussi dans la vidĂ©o Principe d’équivalence faible d’atomes froids » par le Laboratoire Photonique, NumĂ©rique et Nanosciences de l’Institut d’Optique Graduate School IOGS avec le CNRS et l’UniversitĂ© de Bordeaux. Ils analysent la vitesse d’accĂ©lĂ©ration d’atomes dans une enceinte sous vide sous 0g. PropriĂ©tĂ©s mĂ©caniques des empilements granulaires sous faibles pressions de confinement » par l’École SupĂ©rieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris. Ils observent les forces de cohĂ©sion d’un milieu granulaire en envoyant des ondes dans ce milieu. La 54e campagne de PROGRA2 VIS-IR du LPCE d’OrlĂ©ans qui permet de constituer une base de donnĂ©es sur les propriĂ©tĂ©s optiques des particules en suspension. Cela aide notamment pour les interprĂ©tations des donnĂ©es des tĂ©lescopes mondiaux sur les particules constituant les gaz interplanĂ©taires ou les comĂštes. Effets de la vision inversĂ©e sur le pointage, la prĂ©hension et la perception du temps pendant un vol parabolique » par le Centre de Recherche en Neuroscience de Lyon. La reprĂ©sentation de l’espace 3D est altĂ©rĂ©e en 0G. L’expĂ©rience sert Ă  vĂ©rifier ou non l’hypothĂšse que la reprĂ©sentation du temps est aussi altĂ©rĂ©e en 0G car la reprĂ©sentation de l’espace 3D et la reprĂ©sentation du temps partagent les mĂȘmes rĂ©seaux corticaux. Cette expĂ©rience est rĂ©alisĂ©e Ă  bord de l’ISS Ă©galement sous le nom de Perspectives ». Grasping Evaluation in New Environment for Proprioception Investigation » GENEPI ou Ă©valuation de la prĂ©hension dans un environnement nouveau pour la recherche en proprioception de l’Institut de Neurosciences Cognitives et IntĂ©gratives d’Aquitaine. Ils Ă©valuent les diffĂ©rences de force de serrage entre 1G et 0G, donc des modifications des retours sensoriels au niveau des mains et des bras. FlexMove » ou FlexibilitĂ© du contrĂŽle du geste en environnement gravito-inertiel modifiĂ© » par l’Institut des Sciences du Mouvement Etienne-Jules Marey de l’UniversitĂ© d’Aix-Marseille. AEROSOL » ou la recherche sur la combustion des brouillards par l’Institut de Combustion AĂ©rothermique RĂ©activitĂ© et Environnement ICARE du CNRS d’OrlĂ©ans Etude des gaz granulaires vibrĂ©s par l’Institut de Chimie de la MatiĂšre CondensĂ©e de Bordeaux. L’étude vise Ă  classifier les diffĂ©rents Ă©tats dynamiques d’un groupe de billes en fonction du taux de remplissage d’une cavitĂ© et en fonction de la forme de la cavitĂ©. InstabilitĂ© de Faraday entre fluides miscibles » par l’UniversitĂ© de Lille, l’Ecole Centrale de Lille et l’UniversitĂ© de Bordeaux Aquapad » un nouvel outil de surveillance de l’eau microbienne pendant les missions spatiales habitĂ©es du CADMOS CNES Ces expĂ©riences viennent de laboratoires français sĂ©lectionnĂ©s par un comitĂ© du CNES suite Ă  un appel Ă  propositions scientifiques. Dans certains cas, il a fallu plus d’un an de dĂ©veloppement de l’expĂ©rience pour arriver jusqu’au vol. Il y a aussi des expĂ©riences de lycĂ©ens dans le cadre du programme CNES Education-Jeunesse oĂč des projets d’étudiants sont sĂ©lectionnĂ©s pour faire un vol parabolique 1 lycĂ©e par jour. Pour cette campagne, ce sont les lycĂ©es Xavier Marmier de Pontarlier, Viala Lacoste de Salon-de-Provence et Jean Baylet de Valence-d’Agen. Mes impressions de vol Il s’agissait de mon deuxiĂšme vol parabolique et lĂ  je l’avoue, beaucoup moins d’inconnus. Donc j’étais beaucoup moins stressĂ©e. De plus, l’équipe de Novespace, pilotes, mĂ©decin et personnel naviguant chargĂ© de la sĂ©curitĂ© Ă  bord et du support aux scientifiques, est vraiment trĂšs sympa et cela met en confiance tout de suite. Les phases de 1,8G sont assez Ă©prouvantes, surtout au dĂ©but. Au fur et Ă  mesure, je m’y suis habituĂ©e. D’abord assise, j’en ai fait quelques-unes debout vers la fin. J’ai eu l’impression qu’à chaque fois, quelque chose me tirait vers le bas, surtout Ă  l’intĂ©rieur. Pour le visage, un vrai lifting ! C’est impressionnant comme les scientifiques sont concentrĂ©s pendant la phase d’impesanteur. Ils savent qu’ils n’ont pas beaucoup de temps pour faire leur expĂ©rience. D’ailleurs, j’ai eu l’impression que le temps s’arrĂȘtait pendant les montĂ©es et les descentes de paraboles, tout le monde se fige ou presque, pour ĂȘtre prĂȘts au moment de l’ injection ». La zone de free floating » n’est malheureusement pas trĂšs grande. Alors mĂȘme si vous ĂȘtes spectateur comme moi, il faut laisser la place aux scientifiques pour qu’ils se dĂ©foulent un peu et profitent aussi de ce moment fabuleux. Fabuleux, oui car mĂȘme si on est dĂ©sorientĂ©, surtout au dĂ©but, les sensations sont tout Ă  fait sans communes mesures avec ce qu’on peut ressentir sur Terre, mĂȘme immergĂ© dans une piscine. Ce que j’en retiens, une Ă©norme chance d’avoir pu participer Ă  ce vol parabolique. J’ai dĂ©couvert une Ă©quipe de Novespace motivĂ©e, aimant son travail et trĂšs professionnelle. J’ai rencontrĂ© des scientifiques qui font des recherches sur des sujets dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à prĂ©sent. La proprioception par exemple, n’est pas un gros mot, mais un domaine de recherche avec des retombĂ©es sur la rééducation des personnes ou l’entrainement des astronautes je vous encourage Ă  regarder des vidĂ©os sur le sujet en recherchant simexplor ». Au final, une expĂ©rience extraordinaire ! Je recommence quand vous voulez, mĂȘme en cobaye s’il le faut 😉 Un Ă©norme merci au CNES et plus particuliĂšrement Ă  SĂ©bastien Rouquette et Claire Dramas. Merci Ă©galement Ă  l’équipe de Novespace et associĂ©s FrĂ©dĂ©ric, Eric, Thierry, Anne-Clotilde. De belles rencontres avec Laurent et Thomas de Flexmove, et CĂ©cile, Christine, Lucie, Florian et FrĂ©dĂ©ric de l’équipe d’Aquapad. Toutes les photos dans cet album Vol parabolique CNES Novespace avril 2017 Ma vidĂ©o du vol Le New York Times publie quotidiennement des vidĂ©os 360 sur sa page YouTube. RĂ©cemment, c’est Ă  bord d’un vol “ zero-G ”, qui simule l’apesanteur totale, que la camĂ©ra du mĂ©dia amĂ©ricain s’est immiscĂ©e. Une expĂ©rience moins coĂ»teuse sur YouTube qu’en vrai. L’offre de vidĂ©os 360 du New York Times s’étoffe, littĂ©ralement, de jour en jour. Le site du mĂ©dia Ă©tasunien en compte dĂ©jĂ  plusieurs dizaines. Faire dĂ©couvrir des parties reculĂ©es du monde ou des expĂ©riences extraordinaires, en 360, est devenu une part importante du journal. RĂ©cemment, il nous a fait dĂ©couvrir l’apesanteur. La vidĂ©o se dĂ©roule, non pas dans l’espace, mais dans un vol “ zero-G ” zĂ©ro gravitĂ© au-dessus de la cĂŽte de Los Angeles, Ă  9 500 mĂštres d’altitude. Comme expliquĂ© dans la vidĂ©o, dans cet avion, des instants d’apesanteur sont simulĂ©s, grĂące aux paraboles que dessine la trajectoire de l’avion. C’est lorsqu’il atteint son altitude maximale, et qu’il commence Ă  redescendre, que la sensation d’apesanteur survient. Avant que les passagers de l’avion ne goĂ»tent rĂ©ellement Ă  l’apesanteur totale, ils s’essaient aux gravitĂ©s de Mars et de la Lune. Celles-ci sont respectivement de G et de G – G Ă©tant la pesanteur ressentie sur Terre. Les passagers de l’avion “ zero-G ” pĂšsent donc une fraction de leur poids, l’idĂ©al pour enchaĂźner les pompes sur une main et se sentir puissant comme jamais. Stephen Hawking s’y est essayĂ© Deux instants martiens et un lunaire prĂ©cĂ©dant les douze paraboles en gravitĂ© zĂ©ro. Chacun de ses instants hors de la pesanteur dure une quarantaine de secondes. LĂ , les corps s’envolent littĂ©ralement, vont rebondir contre les parois du Boeing 727 modifiĂ©. C’est dans un de ces avions que Stephen Hawking a fait l’expĂ©rience il y a une dizaine d’annĂ©es. Mais cette expĂ©rience surrĂ©aliste n’est pas rĂ©servĂ©e aux scientifiques elle est ouverte Ă  tous ceux qui sont prĂȘts Ă  dĂ©bourser quelque 5 000 dollars. Pour ceux qui n’ont pas les moyens, la chaĂźne YouTube du New York Times, elle, est gratuite. Par Damien Hypolite le Ă  10h44, mis Ă  jour le Ă  15h43 Lecture 1 min. Comment simule-t-on l'absence de gravitĂ© Ă  bord d'un avion ? Explication en vidĂ©o alors qu'un journaliste de Sciences et Avenir s'apprĂȘte Ă  vivre l'expĂ©rience. Vol zĂ©ro-G Damien Hypolite pour Sciences et Avenir VOL PARABOLIQUE. En octobre 2013, notre journaliste Erwan Lecomte Ă©tait Ă  Bordeaux pour participer Ă  un vol zĂ©ro gravitĂ©. A bord d'un Airbus du CNES amĂ©nagĂ©, il a effectuĂ© une succession de paraboles qui ont simulĂ© Ă  chaque saut quelques secondes de micro-gravitĂ©. Son reportage est Ă  lire Ă  cette adresse vous pouvez y visionner les nombreuses vidĂ©os tournĂ©es par Erwan Ă  l'intĂ©rieur de l'avion, dans un Ă©tat d'apesanteur simulĂ©e. Dans l'immĂ©diat, la vidĂ©o prĂ©sentĂ©e ci-dessous explique le fonctionnement d'un vol zĂ©ro G en une infographie animĂ©e dĂ©veloppĂ©e par Sciences et Avenir. Comment ça marche ? Un vol zero-g par sciencesetavenir Bordeaux Centre national d'Ă©tudes spatiales CNES Vol ZĂ©ro G

prix d un vol zero g