LĂ©panchement du genou ou l'Ă©panchement de la synovie du genou est une pathologie frĂ©quente chez les athlĂštes et chez beaucoup de personnes. Avoir un Ă©panchement du genou peut vous empĂȘcher de pratiquer vos activitĂ©s habituelles et mĂȘme devenir assez embĂȘtant avec le gonflement et les douleurs. Il vous est donc utile de bien connaĂźtre les Lapopulation gĂ©nĂ©rale et en particulier les opĂ©rĂ©s doivent ĂȘtre informĂ©s de la nĂ©cessitĂ© de reprendre une activitĂ© physique aprĂšs une prothĂšse de genou pour en amĂ©liorer les rĂ©sultats sur les Legenou peut rester gonflĂ© durant environ 3 semaines avec l’apparition d’hĂ©matomes possibles. Une fois la guĂ©rison effective, le chirurgien prescrit des exercices de rééducation. Des exercices rĂ©guliers pour restaurer la mobilitĂ© et la force du genou sont nĂ©cessaires. Le patient aura dans un premier temps des exercices pour amĂ©liorer son amplitude de newsEn cas d’arthrose du genou (gonarthrose) invalidante, la pose d’une prothĂšse du genou est souvent envisagĂ©e. Avec quel rĂ©sultat en termes de satisfaction du patient ? L’arthroplastie totale du genou est indiquĂ©e lorsque les trois zones articulaires du genou (face interne et externe, et rotule) sont fortement touchĂ©es par l’arthrose, c’est-Ă -dire Bienvivre avec une prothĂšse du genou, c’est tout Ă  fait possible Ă  condition bien sĂ»r d’avoir les bons gestes. AprĂšs votre intervention chirurgicale, il ne vous faudra pas nĂ©gliger la phase de rééducation du genou qui vous permettra de retrouver progressivement mais sĂ»rement votre autonomie. Plusieurs conseils sont Ă  suivre au Peuton faire du sport avec une prothĂšse de genou ? Oui, mais il vaut mieux privilĂ©gier les sports en dĂ©charge aux sports avec impacts. Le vĂ©lo et la natation seront donc prĂ©fĂ©rĂ©s alors que la course Ă  pied est Ă  Ă©viter. Par prudence, la reprise du sport n’intervient pas en gĂ©nĂ©ral avant le 3Ăšme mois post-opĂ©ratoire. . Que faire en cas de prothĂšse des genoux ? DĂ©couvrez le tĂ©moignage qui va vous redonner de l'espoir ! Qu'est-ce qu'une prothĂšse de genou ? Une prothĂšse du genou est un genou artificiel. Elle remplace une partie de l'articulation trop atteinte, en gĂ©nĂ©ral par l'arthrose. Quand l'articulation entiĂšre est remplacĂ©e, on appelle l'acte chirurgical l'arthroplastie. Une PTG ProthĂšse Totale du Genou est Ă  diffĂ©rencier d'une PPG ProthĂšse Partielle du Genou. La PPG est de moins en moins utilisĂ©e car jugĂ©e moins efficace que la PTG. Les prothĂšses sont indiquĂ©es quand la gonarthrose en est Ă  un stade terminal, c'est-Ă -dire que elle a endommagĂ© une grande partie des genoux. la douleur n'est plus efficacement soulagĂ©e par les antalgiques et infiltrations. Elles ont pour objectif de retrouver une vie normale sans douleurs. L'arthroplastie est une opĂ©ration chirurgicale souvent associĂ©e aux personnes ĂągĂ©es. Toutefois, des patients de plus en plus jeunes, notamment chez ceux qui pratiquent beaucoup de sports, portent une prothĂšse du genou partielle ou totale. Il est toujours prĂ©fĂ©rable de trouver une solution douce aux maux du genou, plutĂŽt que d'opter pour une chirurgie. L'implant articulaire est la solution du dernier recours, lorsque Les symptĂŽmes persistent. La douleur est insupportable. Tous les moyens non opĂ©ratoires sont Ă©puisĂ©s. L'opĂ©ration chirurgicale donne l'espoir d'une amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie. Comment se dĂ©roule l'arthroplastie ? Des infiltrations sont souvent rĂ©alisĂ©es en amont de l'intervention acide hyaluronique, cortisone pour soulager la douleur. Les matiĂšres utilisĂ©es pour les prothĂšses sont les suivantes cĂ©ramique. polyĂ©thylĂšne. mĂ©tal. L'opĂ©ration est assez lourde, et dure quelques heures. Elle nĂ©cessite une anesthĂ©sie. La prothĂšse du genou est enduite d'une couche de minĂ©raux, qui favorise la croissance osseuse et solidifie l'articulation. Suite Ă  l'intervention, le chirurgien orthopĂ©diste prescrit jusqu'Ă  1 semaine de repos Ă  l'hĂŽpital. Cependant la chirurgie ambulatoire, qui est en plein essor, permet un retour au domicile le jour-mĂȘme. Comment rĂ©cupĂ©rer aprĂšs la chirurgie ? Des sĂ©ances de rééducation sont nĂ©cessaires aprĂšs l'opĂ©ration. Le kinĂ©sithĂ©rapeute vous accompagne pour aider Ă  rĂ©cupĂ©rer la mobilitĂ© de la jambe. Les agrafes sont extraites du genou au bout de 2 ou 3 semaines, temps aprĂšs lequel vous pouvez remarcher sans aide. La cicatrisation de la plaie opĂ©ratoire prend de 1 Ă  2 mois. Peu Ă  peu, la douleur articulaire s'estompe. Il faudra compter plusieurs mois avant la reprise du travail, surtout s'il s'agit d'une profession physique. En parallĂšle Ă  la rééducation, des rendez-vous frĂ©quents de contrĂŽle sont pris avec le mĂ©decin, au moins pendant 1 an. Les sports qui sollicitent peu les genoux sont encouragĂ©s, pour remuscler progressivement les jambes. retrouver la pleine mobilitĂ© en flexion et extension. La natation ou l'aquathĂ©rapie par exemple, sont recommandĂ©es. Des checks-up annuels sont ensuite conseillĂ©s pour Ă©valuer la bonne tenue de la prothĂšse. Les inconvĂ©nients d'une prothĂšse Comme dit plus haut, l'acte chirurgical pour la pose d'une prothĂšse du genou est une opĂ©ration lourde. L'arthroplastie oblige les patients Ă  un certain style de vie handicapant les premiers mois. La rééducation lente et quotidienne est indispensable Ă  la bonne rĂ©cupĂ©ration. Un autre dĂ©savantage de l'arthroplastie est que les prothĂšses s'usent dans le temps. En moyenne, une prothĂšse dure de 15 Ă  20 ans. Cependant chaque personne est unique dans sa sollicitation du genou profil sportif, style de vie sĂ©dentaire, etc. Les sports Ă  fort impact sur le genou restent dĂ©conseillĂ©s, ou alors avec modĂ©ration sports de raquette. sports collectifs. sports d'hiver. arts martiaux. course Ă  pied. Les bienfaits d'une prothĂšse du genou Dans la majoritĂ© des cas, la pose d'une prothĂšse permet de rĂ©duire significativement les douleurs. En effet, la PTG amĂ©liore la qualitĂ© de vie, car elle rend toute la mobilitĂ© de la jambe et du genou. La vitesse de rĂ©cupĂ©ration est variable. Elle dĂ©pend principalement de l'Ăąge. la santĂ© gĂ©nĂ©rale. la force du genou avant l'opĂ©ration. le poids. le bon suivi des conseils de l'Ă©quipe soignante prise de mĂ©dicaments, exercices physiques, repos. Dans le milieu mĂ©dical, l'arthroplastie totale du genou est considĂ©rĂ©e comme l'une des interventions chirurgicales les plus efficaces en orthopĂ©die.[2] Le ressenti post-opĂ©ratoire est gĂ©nĂ©ralement positif. Les patients se trouvaient en dĂ©tresse physique et Ă©motionnelle avant l'opĂ©ration. Ils ont l'impression de revivre. Il reste rare de subir des complications aprĂšs des arthroplasties. Le tĂ©moignage encourageant d'Annick Les genoux sont importants ! Mais cela, nous n'en prenons conscience que bien plus tard, particuliĂšrement quand nous sommes sportifs, et qu'ils nous semblent faire partie de notre belle mĂ©canique humaine. Je pense que la machine s'est enrayĂ©e au cours d'un trekking en 2013. Il y avait beaucoup de dĂ©nivelĂ©, et une douleur apparaissait au cĂŽtĂ© droit du genou, particuliĂšrement pendant la descente. 2014 Toujours trĂšs en forme, je pars pour une belle traversĂ©e avec sac Ă  dos, pas plus de 7 kilogrammes, bĂątons de marche, 1500 km en 70 jours. 2015 RandonnĂ©e au Mont Viso avec de belles et longues descentes caillouteuses, c'est lĂ  qu'ont dĂ©butĂ© les descentes difficiles, j'ai compris que mes genoux Ă©taient fatiguĂ©s. 2016 Je dois me servir de plus en plus de mes bĂątons Ă  la descente, mon genou gonfle. Je consulte un rhumatologue avec radio et IRM. Ce monsieur prend mes radios, m'ausculte et dit "Ah oui ! Que faites-vous comme sport ?" J’énumĂšre mes activitĂ©s et lĂ , je rĂ©alise tout ce que je fais. Ce n'est pas bon. S'ensuit une premiĂšre infiltration de cortisone pour stopper l’inflammation puis, 1 semaine plus tard, premiĂšre injection d'acide hyaluronique. Les douleurs disparaissent. Puis une seconde injection, et une troisiĂšme
 2017 Tout se dĂ©grade, une nouvelle radio le fĂ©mur touchait le tibia, c'Ă©tait foutu, plus de cartilage du tout. Nouveau RDV chez le rhumato qui m'annonce prothĂšse du genou totale. Ma seule question combien de temps dure l’opĂ©ration ? Je suis trĂšs anxieuse pour la suite. Rendez-vous chez le chirurgien. Il n'a mĂȘme pas regardĂ© mes radiographies, il a regardĂ© mon genou et il a dit PTG. Fin juin direction la salle d’opĂ©ration, aprĂšs avoir fait tous les examens nĂ©cessaires en urgence. J+1 RĂ©veil un peu comateux, pas vraiment de douleur. Le genou dans une gouttiĂšre, je ne vois pas mon genou. Le jour mĂȘme, premiĂšre sĂ©ance de Kinetec, un engin de torture mobilisation passive qui vous oblige Ă  plier la jambe, alors que le genou lui ne veut pas. LĂ , franchement ce n'est pas simple car on doit atteindre 70°. J+3 Direction un centre de rééducation, je commence de suite les mouvements matin et soir, plus des massages. On doit plier le plus tĂŽt possible pour Ă©viter les adhĂ©rences. J+7 Je commence Ă  quitter le fauteuil pour des bĂ©quilles, marcher droit, plier, plier et encore plier. AprĂšs chaque sĂ©ance, le passage Ă  la cryothĂ©rapie n'est pas obligatoire, mais cela soulage la douleur. J+10 Commence la montĂ©e et la descente des escaliers, dĂšs le dĂ©but j'ai du mal. Je peux plier, tendre, laisser les bĂ©quilles. Mais j 'ai toujours mal Ă  la descente des escaliers et encore aujourd'hui, 4 ans plus tard ! J+ 15 Je suis considĂ©rĂ©e comme une extra-terrestre, c 'est-Ă -dire quelqu'un qui rĂ©cupĂšre vite je peux sortir. Ouf ! Toutefois mon genou a ces fameuses adhĂ©rences, qu'il faut casser. Une douleur dont je me souviens encore ! J+ 17 KinĂ© Ă  domicile, j'y vais Ă  pied, histoire de ne rien lĂącher ! Mais rien ne vaut la rééducation dans un centre. J+21 On enlĂšve enfin ces agrafes. Totalement indolore, je me suis fait moi-mĂȘme les piqĂ»res dans le ventre anti-phlĂ©bite. Ensuite la routine, du vĂ©lo d'appartement, le kinĂ©, de la marche tranquille, du repos. La patience joue beaucoup, elle est primordiale. J+30 Je reconduis avec un peu de crainte, mais ça passe ! Tout va pour le mieux, je remuscle petit Ă  petit. 6 mois plus tard, je peux repartir en voyage. Mais au cours de l'annĂ©e suivante, le genou gauche se met Ă  enfler
 2018 Rendez-vous chez le chirurgien orthopĂ©dique de nouveau pose de la deuxiĂšme PTG sur l'autre genou. J+15 Ce n'est pas bon , il y a ces fameuses adhĂ©rences qui ont fini par lĂącher en rĂ©tro pĂ©dalant, dans une affreuse douleur d'un 1/10 de seconde, MAIS ensuite ce fut parfait ou presque ! Si ce n 'est toujours cette gĂȘne Ă  la descente des escaliers. AprĂšs mes 3 semaines au centre, je reprends la routine de la rééducation, de la musculation, de la patience
 2019 L'annĂ©e du bilan j 'ai 2 super genoux bioniques, mais fini le footing, les treks en montagne, le ski, le VTT, le kayak
 Moral vraiment trĂšs bas, un tas de questions. Pourquoi moi ? C'est alors qu'un terrain gĂ©nĂ©tique se rĂ©vĂšle dans ma famille, eux ne pratiquaient pas le sport autant que moi, c'est pourquoi je n'en n'avais pas entendu parler avant. Mais je m'obstine, je reprends des sĂ©ances de kinĂ© afin de remuscler ces pauvres quadriceps tous mous ! 2020 Je me mets au yoga toutes les positions ne sont pas simples je fais attention, j'essaie d’écouter mes genoux. Je reprends le VTT Ă©lectrique, je reprends aussi le kayak mais sans forcer ! En ayant en tĂȘte de ne surtout pas tomber. Je reprends mes balades avec un peu de dĂ©nivelĂ©, sans trop forcer. Si douleur il y a, un peu de CRIOARGIL on le garde 3 heures entourĂ© de cellophane et ça passe. A partir de ce moment, je cherche des personnes, sur internet ou dans mes connaissances, qui seraient dans mon cas 65 ans, anciens sportifs qui auraient 2 PTG ou une seule. En fait sur internet , j'ai vu de tout et beaucoup d'inepties. Par exemple Le lendemain je montais les escaliers, je les descendais en courant.» J'ai cherchĂ© Ă  les contacter et lĂ , silence, en fait ce n’était que de la pub. La seule personne que j'ai rĂ©ussi Ă  contacter, est un ancien guide de haute montagne, qui a reçu 2 PTG le mĂȘme jour. Il avait Ă  peu prĂšs la mĂȘme problĂ©matique que moi, lui avait repris le ski ! J 'ai mis 3 ans, suite Ă  la seconde intervention pour retrouver, non les muscles que j 'avais auparavant, mais suffisamment pour envisager toutes les activitĂ©s sportives que je souhaitais. 3 ans de lutte, de patience dirais-je pour ĂȘtre de nouveau en forme. 3 ans de lutte pour que ces genoux mĂ©talliques fassent partie de mon corps. FĂ©licitations Annick ! 🌞 Pour ce qui de la vie courante, il n 'y a aucune gĂȘne, si ce n'est que si vous restez trop longtemps les jambes tendues ou pliĂ©es, vous le ressentez en vous relevant ! MĂȘme si cela est plus une lĂ©gĂšre gĂȘne qu'une douleur. DĂšs que je pratique une activitĂ© physique plus intense, je porte des genouillĂšres. Les 2 opĂ©rations sont une rĂ©ussite surtout quand je pense aux difficultĂ©s, douleurs que j'avais avant ces interventions. Quand on a de l'arthrose, soit on s'en prĂ©occupe en amont, soit on court direct Ă  la chirurgie ! C'est Ă  chacun de comprendre son corps, d’intĂ©grer ses nouveaux genoux, de savoir ce que l'on peut faire ou pas. En fait, on peut tout reprendre. J'ai ajoutĂ© le longe-cĂŽte Ă  mes activitĂ©s, une fois par semaine toute l'annĂ©e et ça, c est top ! Toutefois, je ne recommande pas le ski. la course Ă  pied. les randonnĂ©es avec de gros dĂ©nivelĂ©s, et pas plus de 20 kilomĂštres. Pour conclure je dirais que si on a mal, si on ne peut plus marcher sans douleurs, sans prendre des antidouleurs ou anti inflammatoires, le passage Ă  une chirurgie est recommandĂ© et bĂ©nĂ©fique. Et surtout De la patience, de l'obstination, du renforcement musculaire, une perte de poids, ĂȘtre Ă  l'Ă©coute du corps. Nous remercions Annick pour son magnifique tĂ©moignage ! 💖 Je reprends ma vie avec une prothĂšse du genou. [1] Brown K, Topp R, Brosky JA, Lajoie AS. PrĂ©habilitation et qualitĂ© de vie 3 mois aprĂšs une arthroplastie totale du genou une Ă©tude pilote. [2] Varacallo M, Luo TD, Johanson NA. Total Knee Arthroplasty Techniques Cet article a Ă©tĂ© relu par le mĂ©decin-conseil de Knees, Jean-Philippe. Quel est le problĂšme ?Le genou est une articulation complexe impliquant 3 os le fĂ©mur, le tibia, et la patella rotule. Il se compose en rĂ©alitĂ© non pas d’une mais de 3 articulations l’articulation fĂ©moro-patellaire entre l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du fĂ©mur et la rotulel’articulation fĂ©moro-tibiale interne entre le condyle fĂ©moral interne et le plateau tibial internel’articulation fĂ©moro-tibiale externe entre le condyle fĂ©moral externe et le plateau tibial toutes les articulations, le genou est recouvert de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dĂ©pourvue de terminaisons nerveuses permettant Ă  l’articulation de bouger sans rĂ©sistance et sans douleur. Pour diffĂ©rentes raisons arthrose, nĂ©crose osseuse, sĂ©quelles de fracture ou d’infection
 ce cartilage peut s’user. Il laisse alors place Ă  l’os sous-jacent qui est rugueux et innervĂ©. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Usure diffuse du cartilage du genou Quand envisager la pose d’une prothĂšse de genou ?Lorsque les traitements mĂ©dicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus Ă  soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usĂ© par une prothĂšse de genou. Il existe deux grands types de prothĂšses de genou Les prothĂšses unicompartimentales PUCIl s’agit de prothĂšses partielles » de resurfaçage. Elles remplacent le cartilage d’une seule des deux articulations fĂ©moro-tibiales lorsque celui-ci est usĂ© de façon isolĂ©e. L’avantage de ce type de prothĂšse est la rĂ©cupĂ©ration plus rapide des mobilitĂ©s du genou en post-opĂ©ratoire. Toutefois, elles prĂ©sentent certaines contre-indications obĂ©sitĂ©, problĂšmes ligamentaires, impossibilitĂ© de dĂ©plier totalement le genou
 qui imposent alors la pose d’une prothĂšse totale de genou PTG. ProthĂšse unicompartimentale de genou Les prothĂšses totales de genou PTGElles s’adressent aux patients prĂ©sentant une usure du cartilage d’au moins 2 des 3 compartiments du genou ou aux patients prĂ©sentant une contre-indication Ă  une prothĂšse unicompartimentale bien qu’un seul compartiment ne soit usĂ©. Elles remplacent l’ensemble du cartilage du genou et peuvent de plus compenser la faiblesse de certains ligaments du genou afin de lui assurer une bonne stabilitĂ©. Une prothĂšse totale est donc composĂ©e d’un implant fĂ©morald’un implant tibiald’un insert en plastique polyĂ©thylĂšne interposĂ© entre les implants fĂ©moral et tibiald’un implant rotulien Il existe diffĂ©rents types de prothĂšses totales de genou dont le choix est dĂ©terminĂ© par le chirurgien en fonction du degrĂ© d’usure et de l’état des ligaments du genou. ProthĂšse totale de genou Avant l’interventionLa mise en place d’une prothĂšse totale de genou est rĂ©alisĂ©e au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a Ă©tĂ© planifiĂ©e au prĂ©alable en consultation afin de choisir la prothĂšse la plus adaptĂ©e au cas du patient. L’intervention a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e d’une consultation d’anesthĂ©sie et d’un bilan prĂ©opĂ©ratoire visant Ă  vĂ©rifier que le patient est physiquement apte Ă  se faire opĂ©rer et Ă  minimiser le risque de complications post-opĂ©ratoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en gĂ©nĂ©ral une prise de sang, un bilan cardiovasculaire, mais Ă©galement des bilans dentaire et urinaire visant Ă  Ă©liminer tous les foyers infectieux afin qu’il n’y ait pas de contamination de la prothĂšse par des microbes. DĂ©roulement de l’interventionL’intervention se dĂ©roule dans un bloc opĂ©ratoire conforme Ă  des normes strictes de propretĂ© et de sĂ©curitĂ©. Le patient est installĂ© sur une table d’opĂ©ration sur le dos. Un garrot placĂ© au niveau de la cuisse est parfois utilisĂ©. La durĂ©e de l’intervention est d’environ 1 heure, parfois plus dans les cas intervention peut se dĂ©rouler sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou sous rachianesthĂ©sie qui est une anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale oĂč seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthĂ©sie pĂ©ridurale. C’est le mĂ©decin anesthĂ©siste en concertation avec le patient qui dĂ©cidera du mode d’anesthĂ©sie le plus adaptĂ© au cas de ce mise en place d’une PTG nĂ©cessite une ouverture Ă  la face antĂ©rieure du genou dont la taille varie en gĂ©nĂ©ral entre 10 et 15 centimĂštres. VidĂ©o de l’opĂ©ration AprĂšs l’interventionEn post-opĂ©ratoire, le genou est partiellement endormi par la rĂ©alisation d’un bloc anesthĂ©sique afin de gĂ©rer au mieux la douleur effet dure environ 18 heures aprĂšs l’opĂ©ration. Il peut ĂȘtre prolongĂ© par la mise en place d’un cathĂ©ter au niveau de la cuisse si l’anesthĂ©siste le juge nĂ©cessaire. Les mĂ©dicaments et le glaçage du genou participent Ă©galement efficacement Ă  la prise en charge des douleurs post-opĂ©ratoires. Genou avec prothĂšse totale La rééducation est dĂ©butĂ©e dĂšs le lendemain de l’intervention aidĂ©e par des kinĂ©sithĂ©rapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opĂ©rĂ© est autorisĂ© d’emblĂ©e. Au dĂ©but la marche se fait Ă  l’aide de bĂ©quilles qui vont ĂȘtre progressivement durĂ©e d’hospitalisation est comprise entre 2 et 5 jours. A la sortie de la clinique, le patient opĂ©rĂ© peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie pendant environ 2 mois avec un kinĂ©sithĂ©rapeute de ville Ă  raison de 2 Ă  3 sĂ©ances par semaine. Lorsque les conditions d’accĂšs au domicile sont trop compliquĂ©es ou si le patient ne peut ĂȘtre aidĂ© dans la rĂ©alisation des taches quotidiennes courses, repas
 un sĂ©jour en centre de rééducation peut ĂȘtre envisagĂ© pour une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement d’un consultation avec radiographies de contrĂŽle de la prothĂšse est programmĂ©e avec le chirurgien dĂšs la sortie du patient de la clinique. Elle a lieu 4 Ă  6 semaines aprĂšs l’intervention et son but est de vĂ©rifier la bonne rĂ©cupĂ©ration de la marche et des mobilitĂ©s du genou. Une seconde consultation de contrĂŽle est en gĂ©nĂ©ral souhaitable environ 3 mois aprĂšs l’opĂ©ration. Par la suite, une surveillance de la prothĂšse par radiographies, en gĂ©nĂ©ral tous les 2 ans, est recommandĂ©e pour vĂ©rifier qu’il n’existe pas d’usure de ses diffĂ©rents composants ou de l’os environnant. RĂ©cupĂ©ration aprĂšs l’interventionAu cours des 6 premiĂšres semaines post-opĂ©ratoires, les douleurs sont frĂ©quentes. Leur intensitĂ© est modĂ©rĂ©e et elles se manifestent prĂ©fĂ©rentiellement la nuit ce qui peut gĂȘner le sommeil et ĂȘtre source de fatigue. Un traitement antalgique complet est donnĂ© pour les rendre les plus supportables marche est immĂ©diatement reprise aidĂ©e initialement par deux cannes anglaises puis rapidement par une seule. Habituellement le patient arrive Ă  se dĂ©placer sans canne 4 Ă  6 semaines aprĂšs l’opĂ©ration. Il faut en revanche gĂ©nĂ©ralement 3 mois pour monter et descendre normalement les escaliers qui seront initialement parcourus marche par marche ».La conduite automobile peut ĂȘtre reprise 4 Ă  6 semaines aprĂšs l’opĂ©ration en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activitĂ©s sportives douces elles peuvent ĂȘtre envisagĂ©es 3 mois aprĂšs l’opĂ©ration en privilĂ©giant les sports sans impacts vĂ©lo, natation
. Les risques liĂ©s Ă  l’interventionLe risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, c’est que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque risques sont communs Ă  tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nĂ©cessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant l’opĂ©ration. Toutefois, en cas de saignement important au cours de l’intervention ou au dĂ©cours de celle-ci, une rĂ©intervention pour stopper l’hĂ©morragie ou une transfusion sanguine peuvent ĂȘtre chirurgie du genou augmente Ă©galement le risque de survenue d’une phlĂ©bite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă  fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant l’ de rares cas, le genou reste raide, chaud et douloureux pendant de longs mois aprĂšs l’opĂ©ration. Cette complication qui s’appelle l’algodystrophie est imprĂ©visible et est parfois longue Ă  des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Des vaisseaux sanguins artĂšre, veines peuvent ĂȘtre lĂ©sĂ©s accidentellement et nĂ©cessiter un geste vasculaire pontage. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas d’inquiĂ©tude concernant l’intervention, n’hĂ©sitez pas Ă  questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin qu’ils rĂ©pondent Ă  vos interrogations. La prothĂšse totale de genou en quelques questionsQuel rĂ©sultat espĂ©rer d’une prothĂšse totale de genou ?La prothĂšse de genou vise Ă  restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation du genou. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilitĂ© Ă  l’articulation. La prothĂšse de genou permet de rĂ©cupĂ©rer une dĂ©ambulation satisfaisante et indolore. Toutefois la flexion maximale du genou prothĂ©tique n’atteint pas celle d’un genou normal et se trouve le plus souvent comprise entre 110° et 130° ce qui permet une dĂ©ambulation normale, y compris dans les escaliers. Il faut Ă©galement savoir qu’il est souvent inconfortable de se mettre Ă  genou sur un sol dur avec une prothĂšse de genou ce qui peut gĂȘner certaines oublier que l’on a une prothĂšse de genou ?Contrairement Ă  la prothĂšse de hanche, il est rare d’oublier totalement que l’on est porteur d’un genou prothĂ©tique. En effet, mĂȘme si le genou est indolore, il reste souvent le siĂšge de sensations atypiques notamment lors des changements de temps ne nĂ©cessitant pas de traitement choisir entre PUC et PTG ?Il ne s’agit pas de choisir. Ces deux types de prothĂšses ont des indications bien distinctes usure limitĂ©e du cartilage pour la PUC et usure diffuse pour la PTG et certaines contre-indications obĂ©sitĂ©, problĂšmes ligamentaires ou dĂ©ficit d’extension d’origine articulaire pour la PUC. C’est le rĂŽle du chirurgien de dĂ©cider du type de prothĂšse le plus adaptĂ© pour le ralentir l’aggravation de l’arthrose du genou pour retarder la mise en place d’une prothĂšse de genou ?Dans certains cas oĂč l’usure du cartilage du genou est modĂ©rĂ©e et localisĂ©e, la progression de cette usure peut ĂȘtre ralentie par une intervention chirurgicale dite conservatrice c’est Ă  dire sans prothĂšse dont le but est de modifier les contraintes mĂ©caniques au niveau du genou. Ceci est rĂ©alisĂ© en modifiant lĂ©gĂšrement l’axe du genou en redressant soit l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia ostĂ©otomie tibiale de valgisation, soit l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du fĂ©mur ostĂ©otomie fĂ©morale de varisation. Elle dĂ©charge alors le compartiment fĂ©moro-tibial usĂ© pour reporter les contraintes sur le compartiment fĂ©moro-tibial sain. Ce type d’opĂ©ration ne guĂ©rit par le cartilage dĂ©jĂ  usĂ© mais elle ralentit la progression de son usure et permet de repousser la mise en place d’une prothĂšse de mal au genou depuis plusieurs annĂ©es. Dois-je me faire poser une prothĂšse de genou ?La prothĂšse de genou est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte Ă  dire si sa gĂȘne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois, avant d’envisager la chirurgie, il faut avoir au prĂ©alable essayĂ© de soulager les douleurs par des traitements mĂ©dicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique. Chez les patients jeunes, une intervention conservatrice est parfois possible pour retarder la mise en place de la est la durĂ©e de vie d’une prothĂšse de genou ?La durĂ©e de vie d’une prothĂšse de genou de premiĂšre intention varie en fonction du type de prothĂšse, des matĂ©riaux du couple de frottement de l’articulation prothĂ©tique, mais aussi de l’activitĂ© du patient trĂšs dynamique ou sĂ©dentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durĂ©e de vie d’une prothĂšse est d’environ 20 Ă  25 ans, peut-ĂȘtre plus, parfois trop jeune pour ĂȘtre opĂ©rĂ© d’une prothĂšse de genou ?DerriĂšre cette question se cache la question de la durĂ©e de vie de la prothĂšse et d’un Ă©ventuel remplacement de celle-ci lorsqu’elle sera usĂ©e. En effet, remplacer une prothĂšse de genou est une opĂ©ration plus compliquĂ©e et susceptible de donner un rĂ©sultat fonctionnel moindre que pour la prothĂšse de premiĂšre intention. Il est donc prĂ©fĂ©rable de poser des prothĂšses Ă  des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est Ă  dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est prĂ©fĂ©rable ne doit pas ĂȘtre un dogme et mieux vaut une prothĂšse de genou Ă  un Ăąge oĂč l’on peut en profiter que de retarder indĂ©finiment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte du genou chez des sujets de moins de 50 ans sĂ©quelles de traumatismes par exemple, mieux vaut une prothĂšse qui redonne une fonction satisfaisante que de rĂ©sister plusieurs annĂ©es avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothĂšse quelques annĂ©es plus quel matĂ©riau est fabriquĂ©e la prothĂšse ?Les prothĂšses de genou sont fabriquĂ©es avec des matĂ©riaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties mĂ©talliques des implants prothĂ©tiques sont des alliages qui sont le plus souvent en chrome-cobalt ou en titane. Les implants non cimentĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement recouverts de matĂ©riaux ostĂ©oconducteurs pour faciliter la rĂ©habitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothĂšse c’est Ă  dire les surfaces de contact entre les implants, il est le plus souvent composĂ© de mĂ©tal glissant sur du polyĂ©thylĂšne plastique.Faut-il adapter le domicile aprĂšs la pose d’une prothĂšse de genou ?Non cela n’est pas nĂ©cessaire. Cependant, dans les premiĂšres semaines aprĂšs l’intervention, mieux vaut disposer d’un logement de plein pied pour faciliter le sera situĂ©e la cicatrice ?La cicatrice est situĂ©e Ă  la face antĂ©rieure du genou. Elle mesure le plus souvent entre 10 et 15 appuyer immĂ©diatement aprĂšs l’opĂ©ration ?Oui, l’appui sur le membre opĂ©rĂ© peut ĂȘtre repris de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvĂ©e aprĂšs 4 Ă  6 de temps aprĂšs mon opĂ©ration pourrai-je Ă  nouveau voyager ?Il faut compter environ 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piĂ©tinement lors des visites 
Quand pourrai-je reconduire aprĂšs l’opĂ©ration ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en gĂ©nĂ©ral compter 4 Ă  6 semaines aprĂšs l’intervention pour pouvoir reconduire. Au moment de la reprise de la conduite il faut ĂȘtre capable de rĂ©aliser un freinage d’urgence sans dĂ©lai. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tĂŽt mais il sont souvent inconfortable du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur frĂ©quence et surtout leur est la durĂ©e de l’arrĂȘt de travail aprĂšs l’opĂ©ration ?Tout dĂ©pend de la profession et du niveau d’activitĂ© physique requis. Il varie en gĂ©nĂ©ral entre 2 mois et 3 faire du sport avec une prothĂšse de genou ?Oui, mais il vaut mieux privilĂ©gier les sports en dĂ©charge aux sports avec impacts. Le vĂ©lo et la natation seront donc prĂ©fĂ©rĂ©s alors que la course Ă  pied est Ă  Ă©viter. Par prudence, la reprise du sport n’intervient pas en gĂ©nĂ©ral avant le 3Ăšme mois sont les risques liĂ©s Ă  la pose d’une prothĂšse totale de genou ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, c’est que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque risques sont communs Ă  tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nĂ©cessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant l’opĂ©ration. Toutefois, en cas de saignement important au cours de l’intervention ou au dĂ©cours de celle-ci, une rĂ©intervention pour stopper l’hĂ©morragie ou une transfusion sanguine peuvent ĂȘtre chirurgie du genou augmente Ă©galement le risque de survenue d’une phlĂ©bite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă  fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant l’ de rares cas, le genou reste raide, chaud et douloureux pendant de longs mois aprĂšs l’opĂ©ration. Cette complication qui s’appelle l’algodystrophie est imprĂ©visible et est parfois longue Ă  des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Des vaisseaux sanguins artĂšre, veines peuvent ĂȘtre lĂ©sĂ©s accidentellement et nĂ©cessiter un geste vasculaire pontage. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas d’inquiĂ©tude concernant l’intervention, n’hĂ©sitez pas Ă  questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin qu’ils rĂ©pondent Ă  vos interrogations. En rĂ©sumĂ© Quand opĂ©rer ? Quand la douleur est trop vive et que les mĂ©dicaments et les infiltrations ne la soulagent plus suffisamment But de l’opĂ©ration Faire disparaĂźtre les douleurs et amĂ©liorer la marche Quelle anesthĂ©sie ? GĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale dĂ©terminĂ©e avec le mĂ©decin-anesthĂ©siste DurĂ©e d’hospitalisationHospitalisation de 2 Ă  5 jours Reprise de l’appuiDĂšs le lendemain de l’intervention, aidĂ©e au dĂ©but par l’utilisation de bĂ©quilles AprĂšs l’opĂ©rationRetour Ă  domicile ou centre de rééducation si patient isolĂ© ou domicile difficile d’accĂšs DurĂ©e de la rééducationEn gĂ©nĂ©ral, 2 Ă  3 mois DurĂ©e de l’arrĂȘt de travail2 Ă  3 mois Reprise de la conduite automobile1 mois œ aprĂšs l’opĂ©ration Reprise du sport3 mois aprĂšs l’opĂ©ration en se limitant aux sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez rĂ©server une consultation? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ou Ă  prendre rendez-vous dĂ©s Ă  prĂ©sent via DoctoLib J'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e d'une prothĂšse complĂšte du genou il y a trois mois. MalgrĂ© une rééducation quotidienne, je ne plie mon genou qu'Ă  90 degrĂ©s. Que faire ? OpĂ©rĂ©e il y a cinq mois, j'ai toujours des douleurs Ă  la pression en montant un escalier ou en me relevant d'un siĂšge. Est-ce normal ? Ma mĂšre a dĂ©veloppĂ© des adhĂ©rences juste aprĂšs la pose de sa prothĂšse de genou, ce qui l'empĂȘchait de faire sa rééducation. Est-ce frĂ©quent ? Les rĂ©ponses avec le Dr Thomas Aubert, chirurgien orthopĂ©diste "Il y a plusieurs objectifs pour la prothĂšse de genou. Tout d'abord, le fait de ne pas avoir de douleurs et de plier le genou. Plier un genou Ă  90 degrĂ©s, ce n'est pas suffisant pour monter et descendre les escaliers. Si cette personne n'arrive pas Ă  plier plus son genou trois mois aprĂšs l'intervention, elle doit consulter son chirurgien. Il existe des façons de l'endormir et de mobiliser son genou pour gagner un peu plus de degrĂ©s. Mais 90 degrĂ©s, ce n'est pas assez pour tous les gestes de la vie quotidienne. "Concernant des douleurs Ă  la pression cinq mois aprĂšs l'intervention, cela peut ĂȘtre normal parce qu'on change l'os mais on ne touche pas le moteur du genou. Et ce moteur, c'est le quadriceps, le muscle qui s'insĂšre sur la rotule. Le quadriceps met beaucoup de temps Ă  rĂ©cupĂ©rer aprĂšs la pose d'une prothĂšse de genou. Il faut globalement compter six mois. C'est la raison pour laquelle les mouvements de descente des escaliers ou de se relever mettent un peu plus de temps. Il faut au moins six mois pour rĂ©cupĂ©rer un quadriceps complĂštement efficace. "Concernant les adhĂ©rences, cela n'est pas frĂ©quent mais ça peut arriver. C'est la raison pour laquelle on essaie au maximum de faire plier le genou des patients dans la journĂ©e ou le lendemain. Si la rééducation n'est pas rĂ©alisĂ©e prĂ©cocement, et si elle n'est pas entretenue, ces adhĂ©rences peuvent se dĂ©velopper. Et dans ce cas, le genou ne plie pas bien. Il faut parfois rĂ©opĂ©rer pour libĂ©rer ces adhĂ©rences." Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă  notre newsletter ! C’est l’histoire de mon expĂ©rience incroyablement positive et qui a changĂ© ma vie avec une prothĂšse totale du genou. En tant que tel, cet article est assorti d’un gros avertissement il ne remplace pas un avis mĂ©dical. Son intention est uniquement de montrer ce qui est possible avec un bon chirurgien, une bonne rééducation et beaucoup de motivation. Ce que j’espĂšre partager avec d’autres personnes confrontĂ©es Ă  un choix similaire est le suivant Prenez courage. Je pensais que ma vie active en montagne Ă©tait terminĂ©e, tout comme vous le pensez peut-ĂȘtre en ce moment. Le mien est une donnĂ©e unique, mais il montre que courir Ă  nouveau aprĂšs une opĂ©ration de remplacement du genou est possible. J’espĂšre que cela inspirera d’autres personnes qui se trouvent dans la mĂȘme position que moi Ă  agir. Mon petit drameL’ampouleS’engager dans la chirurgie de remplacement du genou PrehabMon rĂ©tablissement Courir Ă  nouveau aprĂšs une prothĂšse du genouLes deux premiĂšres semainesLes quelques mois suivantsLe verdictMy Takeaway Mon petit drame Comme je l’ai mentionnĂ© ici, je suis d’un certain Ăąge oĂč les parties du corps commencent Ă  s’user et Ă  se casser. AprĂšs une blessure majeure au genou droit en 1978, j’ai subi sept opĂ©rations du genou Ă  la cĂ©lĂšbre clinique Steadman de Vail, au Colorado, au cours des quelque 30 annĂ©es qui ont suivi. Chacune d’entre elles n’était qu’un simple pansement qui me permettait Ă  peine de continuer Ă  grimper, Ă  dĂ©pecer et, dans une moindre mesure, Ă  courir. Chaque opĂ©ration m’a fait gagner moins de temps et moins d’amĂ©lioration fonctionnelle. Finalement, lorsque ce genou Ă©tait os contre os et que le cartilage articulaire avait pratiquement disparu, le Dr Steadman m’a dit qu’il ne pouvait plus rien faire pour moi. Il ne faisait pas de remplacement de genou. Les choses sont devenues vraiment dĂ©sespĂ©rĂ©es pendant quelques annĂ©es lorsque je ne pouvais plus skier ou grimper. Le simple fait de monter et descendre des plates-formes d’assurage au crag sportif local Ă©tait atroce. Et courir ? Seulement dans mes souvenirs. À 60 ans, je devais descendre ces foutus escaliers de cĂŽtĂ©, une marche Ă  la fois. Je suis tombĂ© dans un dĂ©sespoir assez profond. J’aidais Steve Ă  s’entraĂźner et j’entraĂźnais Ă©galement des coureurs de ski de haut niveau, mais mon propre niveau d’activitĂ© a chutĂ© d’un cran. Si je faisais quelque chose de trĂšs vigoureux, je devais passer une journĂ©e sur le canapĂ© Ă  mettre de la glace sur mon genou pour faire baisser le gonflement et pouvoir le plier. Vous obtenez probablement le tableau complet et sinistre. Scott Johnston a l’air assez dĂ©penaillĂ© au camp de base de Kahiltna, en mai 1978, attendant un vol de dĂ©part de Jim Sharpe aprĂšs avoir rampĂ© pendant deux jours. Il porte l’un des premiers pulls polaires Patagonia, trĂšs Ă©lĂ©gant. Galen Rowell Photo. L’ampoule Remplacement du genou ? !? Je ne pouvais pas y aller dans mon esprit et encore moins faire une enquĂȘte sĂ©rieuse ; j’avais entendu la sagesse admise que vous ne courriez plus jamais avec un genou artificiel. Cela semblait si dĂ©finitif que je continuais Ă  garder l’espoir d’un remĂšde miracle de Steadman. Puis, en 2012, je suis tombĂ© sur un blog de Dick Beardsley, un ancien marathonien de 208, surtout connu pour sa victoire ex aequo au marathon de Londres en 1981 et son Duel au soleil au marathon de Boston en 1983 avec Alberto Salazar, au cours duquel ils ont failli ĂȘtre ex aequo pour la victoire et ont tous deux fini dans une unitĂ© de soins intensifs pendant plusieurs jours. Ce type savait donc souffrir et adorait courir. À mon grand Ă©tonnement, il courait encore des marathons Ă  60 ans, avec deux genoux artificiels. Et il courait sur la route, ce qui est bien plus punitif que la lente course sur sentier Ă  laquelle j’espĂ©rais revenir. Ces 10 minutes que j’ai passĂ©es Ă  lire son expĂ©rience m’ont fait changer d’avis. L’étape suivante consistait Ă  trouver un chirurgien qui ne me jetterait pas hors du bureau quand je disais que je voulais courir. Je voulais aussi demander Ă  certaines de mes connaissances kinĂ©sithĂ©rapeutes qui elles me recommanderaient. AprĂšs tout, les physiothĂ©rapeutes voient les rĂ©sultats du travail du chirurgien. Qui de mieux pour Ă©valuer les rĂ©sultats ? S’engager dans la chirurgie de remplacement du genou Prehab J’ai choisi mon chirurgien sur la base d’une recommandation du PT, et en le rencontrant, j’ai immĂ©diatement senti qu’il avait compris. Lorsque je lui ai expliquĂ© ma vie hyperactive antĂ©rieure et que je lui ai dit que je voulais retrouver cette vie – y compris la course – il m’a assurĂ© que j’en serais capable. Ses mots exacts Ce genou a une durĂ©e de vie de 30 ans. Si vous l’usez dans 10 ans, nous le remplacerons ». Avec une date fixĂ©e, je me suis mis au travail sur la prĂ©hab ». C’est un processus avec lequel j’étais dĂ©jĂ  intimement familier en raison de mes multiples chirurgies. Il s’agit de devenir fort, surtout dans la jambe blessĂ©e, avant la chirurgie. Je veux dire aussi fort que possible soulever des poids lourds, des squats, des deadlifts, des trucs Ă  une jambe. Oui, c’est vraiment douloureux et cela endommage encore plus le genou, mais vous ĂȘtes sur le point de le faire remplacer, alors laissez tomber l’Advil et rendez-vous au gymnase. J’ai eu d’excellentes et relativement courtes rĂ©cupĂ©rations de toutes mes opĂ©rations du genou. Ces rĂ©cupĂ©rations ont Ă©tonnĂ© mes PT, mais dans chaque cas, je suis convaincu que passer sous le couteau aprĂšs une prĂ©hab de force lourde m’a donnĂ© une avance significative sur la rĂ©cupĂ©ration post-chirurgie. Avant et aprĂšs le remplacement total du genou. Sur la photo de gauche, une articulation du genou est clairement dĂ©gradĂ©e en os sur os. Sur la photo de droite, de l’acier clair et brillant tient les nouvelles articulations. Mon rĂ©tablissement Courir Ă  nouveau aprĂšs une prothĂšse du genou Les deux premiĂšres semaines La chirurgie de remplacement du genou est un traumatisme majeur pour votre corps. Vous pouvez ĂȘtre inconscient mais l’insulte invasive aura un impact profond sur votre corps et votre subconscient et ne peut ĂȘtre ignorĂ©e. Le repos est essentiel au processus de guĂ©rison, pour permettre Ă  vos tissus de surmonter le stress du traumatisme. En raison de la perte de sang, vous vous sentez assez faible et vous vous fatiguez facilement pendant une semaine ou deux aprĂšs l’opĂ©ration. Vous ĂȘtes sous analgĂ©siques pendant un certain temps avec tous leurs effets secondaires dĂ©sagrĂ©ables ; je me suis sevrĂ© dĂšs que possible. Les quelques mois suivants AprĂšs ces deux premiĂšres semaines, j’ai commencĂ© Ă  faire du vĂ©lo et de courtes randonnĂ©es 1 mile. Au dĂ©but, j’étais assez mĂ©fiant Ă  l’idĂ©e d’abuser de mon nouveau genou et j’ai Ă©tĂ© lent Ă  ajouter beaucoup d’impact, mais ma confiance a augmentĂ© au cours des mois suivants. Au bout de trois mois, je faisais des courses de sentier en montĂ©e facile oĂč je poussais mon vĂ©lo et redescendais ensuite. C’est une technique que j’avais perfectionnĂ©e avant mon opĂ©ration, lorsque mon genou Ă©tait trop abĂźmĂ© pour mĂȘme marcher en descente. Quelques mois plus tard, j’ai laissĂ© le vĂ©lo Ă  la maison et j’ai couru pour monter et redescendre Ă  pied. Peu aprĂšs, j’ai commencĂ© Ă  insĂ©rer des courses faciles de 100 Ă  200 mĂštres des joggings, en fait sur le plat lorsque l’occasion se prĂ©sentait pendant mes courses/randonnĂ©es sur sentier. Au bout d’un an, j’ai commencĂ© Ă  dĂ©velopper suffisamment de force pour faire du jogging sur de courtes sections de descente. Pendant chaque phase d’augmentation de la charge, j’étais trĂšs attentif Ă  la façon dont mon genou rĂ©agissait. À mon grand Ă©tonnement, les seuls problĂšmes que je pouvais ressentir Ă©taient liĂ©s Ă  une faiblesse musculaire dans cette jambe. Je l’avais favorisĂ©e pendant si longtemps que j’ai dĂ» dĂ©velopper la stabilitĂ© de la jambe unique qui est nĂ©cessaire pour courir Ă  nouveau. Pendant toute cette montĂ©e en puissance de l’activitĂ©, j’étais engagĂ© dans un programme de musculation en salle de gym axĂ© sur la force et la stabilitĂ© de la jambe unique. J’ai constatĂ© que la randonnĂ©e et la course en montĂ©e et en descente produisaient leur propre effet d’entraĂźnement de la force, de sorte qu’elles avaient un impact sur mon travail de force en salle et vice versa. Il Ă©tait Ă©tonnamment facile pour moi de surpasser ce travail de force et de devoir prendre du repos. Le verdict À 65 ans et presque cinq ans aprĂšs mon remplacement total du genou, je fais encore des gains. Je cours environ 30 milles par semaine sur des sentiers du printemps Ă  l’automne. En hiver, je peux faire du ski de fond et de l’arriĂšre-pays Ă  ma guise. Mon escalade est loin d’avoir atteint son niveau antĂ©rieur, mais je mets cela sur le compte de l’ñge, du temps limitĂ© et d’une moindre tolĂ©rance au risque l’ñge encore, et non sur celui de mon genou. Mes jambes se fatiguent encore plus, plus facilement, que dans mon souvenir. Cela pourrait ĂȘtre l’ñge ou le truc du genou. Mais je suis beaucoup plus en forme et actif que je l’étais il y a mĂȘme un an et je peux voir beaucoup d’avantages encore. Plus je suis en forme et plus je suis fort, plus je deviens capable, ce qui me permet de pousser plus fort et de voir un plus grand effet d’entraĂźnement. J’ai rendu visite Ă  mon chirurgien il y a quelques mois juste pour voir comment mon genou tenait le coup. La comparaison des radiographies prises lors de ce rendez-vous avec les radiographies prises peu aprĂšs mon opĂ©ration a montrĂ© un espacement articulaire identique. Il a dĂ©clarĂ© que l’articulation semblait neuve et, aprĂšs un examen complet du genou, il n’a perçu aucune usure. En plus de cela, j’ai environ 120 degrĂ©s de flexion dans ce genou, ce qui ne cesse de s’amĂ©liorer, me permettant maintenant de m’accroupir complĂštement. Il semble que sa dĂ©claration selon laquelle il s’agit d’un genou de 30 ans se vĂ©rifie, mĂȘme pour mon niveau d’activitĂ© trĂšs Ă©levĂ©. My Takeaway Ma conclusion de toute cette expĂ©rience est que j’aurais dĂ» faire cette procĂ©dure trois Ă  cinq ans plus tĂŽt. Être plus jeune augmente la probabilitĂ© d’un bon rĂ©sultat. En le faisant plus jeune, vous prolongerez vos annĂ©es actives, ce qui vous permettra de profiter des choses que vous aimez faire pendant que vous pouvez encore les faire. Bien sĂ»r, il y aura une pĂ©riode difficile de quelques mois, mais vous ĂȘtes probablement dĂ©jĂ  dans une pĂ©riode assez difficile. Au moins, vous ferez des progrĂšs plutĂŽt que de regarder votre corps se dĂ©tĂ©riorer lentement. Pour toute personne aux prises avec de graves douleurs articulaires et de l’arthrite et qui a Ă©puisĂ© toutes les autres avenues, je vous recommande de chercher le meilleur chirurgien que vous pouvez trouver et qui ne vous jettera pas hors du bureau pour avoir demandĂ© Ă  courir. Je l’ai fait, et maintenant je peux courir Ă  nouveau. -par Scott Johnston Photo de couverture Scott Johnston en haut du K2 en 1986. Le club de randonnĂ©e, outil de lien social ? L’intĂ©rĂȘt de l’activitĂ© physique sur la santĂ© a fait l’objet, depuis longtemps dĂ©jĂ , de nombreuses Ă©tudes et publications maintes fois confortĂ©es. Ses effets bĂ©nĂ©fiques sont largement dĂ©montrĂ©s tant en prĂ©vention primaire1 qu’en prĂ©vention tertiaire pour les personnes atteintes de maladies chroniques, diabĂšte, maladies cardio-respiratoires, rhumatismales, etc.2. Un peu moins connu et documentĂ© est l’intĂ©rĂȘt de la pratique en club sur le lien social. Par le docteur Lise Grangeon, membre de la commission mĂ©dicale de la FFRandonnĂ©e Un engagement des pouvoirs publics Le code du sport dans son article L 100-1, en vigueur depuis le 4 mars 2022, affirme que la pratique des activitĂ©s physiques et sportives fait partie intĂ©grante de l’éducation et de la culture », qu’elle contribue Ă  l’intĂ©gration sociale, Ă  la solidaritĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle et Ă  l’apprentissage de la citoyennetĂ© et de la vie dĂ©mocratique » en favorisant un Ă©gal accĂšs aux activitĂ©s physiques et sportives, sans discrimination fondĂ©e sur le sexe, l’identitĂ© de genre, l’orientation sexuelle, l’ñge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă  une nation ou Ă  une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut ». En 2019, un PĂŽle Ressources National Sport-Innovations a Ă©tĂ© créé au CREPS des Pays de la Loire situĂ© Ă  Nantes. Il rĂ©pond aux enjeux sociaux de dĂ©veloppement de la pratique pour tous et d’adaptation Ă  de nouveaux contextes sociĂ©taux ». Une plate-forme permet de partager les projets d’inclusion sociale par le sport » et d’accompagner les structures engagĂ©es dans le processus. L’accĂšs aux sports et aux loisirs est un objectif spĂ©cifique du plan pluriannuel de lutte contre la pauvretĂ© et pour l’inclusion sociale du 21 janvier 2013. Sont concernĂ©s Ă  la fois les services de l’État, les collectivitĂ©s territoriales, les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et les experts ainsi que les personnes en situation de pauvretĂ© elles-mĂȘmes ». Dans ce dispositif, quelle peut ĂȘtre la juste place d’un club de randonnĂ©e ? Le rĂŽle social du club de randonnĂ©e Le club de randonnĂ©e comme les autres clubs fait partie du rĂ©seau affinitaire des relations sociales d’une personne des individus qui ne se connaissent pas forcĂ©ment, issus de divers milieux se retrouvent pour pratiquer une activitĂ© en commun randonnĂ©e, marche nordique, marche aquatique. C’est un lieu de socialisation L’individu rencontre un groupe qui va, de façon explicite ou implicite, lui imposer des rĂšgles heure de dĂ©part, consignes de sĂ©curitĂ©, comportement amical
 et lui proposer un certain nombre de valeurs goĂ»t de l’effort, respect de l’environnement, entraide
. Si la personne les partage, elle s’intĂšgre au groupe, sinon elle est rejetĂ©e ou elle s’en va d’elle-mĂȘme. Partageant ces mĂȘmes codes, tous les membres du groupe vont avoir un sentiment d’appartenance qui peut ĂȘtre affichĂ© par des insignes par exemple, un T-shirt Ă  l’enseigne de l’association. À l’intĂ©rieur du club, chacun se sent acceptĂ© et reconnu, ce qui le rassure et renforce l’estime de soi. C’est un lieu d’échanges A travers l’activitĂ© se nouent des liens affectifs avec l’animateur ou l’animatrice ainsi qu’avec les autres participants, liens qui s’approfondissent au fur et Ă  mesure de la participation. Au travers des expĂ©riences vĂ©cues en commun, il se dĂ©veloppe au sein du groupe une Ă©coute, une solidaritĂ©, un respect mutuel. Les traditions, du repas en commun au voyage exceptionnel, renforcent encore les liens interpersonnels. Chaque personne trouve dans ce collectif une identitĂ© et un statut. C’est un lieu de plaisir Les endorphines, hormones sĂ©crĂ©tĂ©es lors de la pratique sportive, dĂ©clenchent un bien-ĂȘtre tel qu’on les a qualifiĂ©es d’ hormones du bonheur ». Mais de plus, toutes les activitĂ©s de marche se pratiquent en pleine nature, ce qui procure une dĂ©tente, des sensations et des Ă©motions esthĂ©tiques favorables au bien-ĂȘtre. Cette dimension a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e par des Ă©tudes Ă©trangĂšres, notamment anglo-saxonnes3 et dĂ©veloppĂ©e dans un essai de Michel Le Van Quyen, chercheur Ă  l’INSERM4. C’est un lieu d’apprentissage Ce peut ĂȘtre un apprentissage technique de la marche nordique, de la marche aquatique, de l’itinĂ©rance que la personne n’a jamais testĂ©e. Ce peut ĂȘtre aussi l’occasion, grĂące Ă  la compĂ©tence et Ă  la prĂ©sence sĂ©curisante de l’ d’aller dans des lieux oĂč elle n’oserait pas aller toute seule. La pratique en club permet d’élargir son horizon, d’approfondir et d’organiser des connaissances dĂ©jĂ  en partie acquises sur l’équipement, sur le fonctionnement de son corps, l’hydratation, l’alimentation, la sĂ©curitĂ©. Ce peut ĂȘtre Ă©galement l’occasion de mieux observer et de mieux connaĂźtre le milieu oĂč l’on pratique ou bien les milieux que l’on traverse. C’est un lieu de progrĂšs La pratique rĂ©guliĂšre d’une activitĂ© physique apporte de l’aisance, la sĂ©ance devient plus facile. Les efforts sont moins grands, les performances » augmentent, les distances s’allongent. L’ sollicite des compĂ©tences insoupçonnĂ©es. GrĂące Ă  ses rĂ©ussites, le pratiquant se connaĂźt mieux, amĂ©liore la perception qu’il a de sa condition physique et l’image de soi. C’est un lieu de responsabilitĂ© La personne peut participer Ă  la vie du club quelle que soit son orientation philosophique, politique ou religieuse. Si elle le dĂ©sire, elle peut trouver au sein du groupe l’occasion d’ĂȘtre utile en soulageant les tĂąches de l’ ou prendre des responsabilitĂ©s administratives ou d’animation au sein de l’association. Il est acquis maintenant que la pratique de l’activitĂ© physique en groupe a des effets plus importants sur la santĂ© mentale que l’activitĂ© physique individuelle 5. Les sĂ©ances organisĂ©es par les sont plus structurĂ©es. La compĂ©tence de l’ permet d’en varier le contenu au fil de l’annĂ©e sportive en les rendant plus intenses ou plus ludiques en privilĂ©giant l’acquisition technique ou la condition physique ou encore le ressenti personnel. La marche est l’activitĂ© physique de base de l’ĂȘtre humain, c’est aussi l’activitĂ© sportive la plus populaire et la plus pratiquĂ©e par les Français. Elle ne nĂ©cessite ni apprentissage, ni investissement onĂ©reux, peut se pratiquer en tous lieux et en toutes saisons. C’est une activitĂ© Ă  part entiĂšre ou bien ce peut ĂȘtre un tremplin vers des marches plus spĂ©cialisĂ©es marche nordique, marche aquatique ou vers d’autres sports. Elle contribue au bien-ĂȘtre de l’individu, elle diminue l’anxiĂ©tĂ©, le stress, la dĂ©pression, rĂ©gule les Ă©motions, Ă©limine les pensĂ©es nĂ©gatives, amĂ©liore l’estime de soi. Les activitĂ©s SantĂ© de la FĂ©dĂ©ration Française de RandonnĂ©e permettent d’accueillir des personnes aux capacitĂ©s physiques diminuĂ©es. La personne vieillissante qui ne peut plus faire de grandes distances, celle qui habituĂ©e au canapĂ© veut se remettre Ă  l’activitĂ© physique, la personne cardiaque Ă  qui son mĂ©decin a conseillĂ© le sport, toutes trouveront un accueil convivial et un encadrement spĂ©cifiquement formĂ© dans les clubs labellisĂ©s SantĂ©. Ce label est accordĂ© par la FĂ©dĂ©ration Française de RandonnĂ©e depuis 2010 pour la randonnĂ©e et depuis 2021 pour la marche nordique et le longe-cĂŽte/marche aquatique aux associations qui rĂ©pondent Ă  un cahier des charges prĂ©cis. L’offre est nĂ©cessaire mais pas suffisante Un certain nombre de personnes font la dĂ©marche de rechercher une association qui corresponde Ă  leurs goĂ»ts, leurs aspirations, leurs valeurs. Le club doit alors ĂȘtre prĂ©sent et se faire connaĂźtre. C’est dire l’importance des canaux habituels d’information affiches, presse, site Internet, inscription sur diffĂ©rentes plates-formes. L’organisation de journĂ©es dĂ©couverte grand public fortement mĂ©diatisĂ©es oĂč chacun pourra venir se tester est tout Ă  fait pertinente. Les personnes qui sont dans une pĂ©riode fragile aprĂšs un deuil, un divorce, un dĂ©mĂ©nagement ou Ă  l’ñge de la retraite sont particuliĂšrement rĂ©ceptives. Ces journĂ©es peuvent viser un quartier, un village ou un public spĂ©cifique, par exemple les personnes ĂągĂ©es dans le cadre de la Semaine Bleue. Il en va tout autrement des personnes isolĂ©es socialement. La personne isolĂ©e a souvent de mauvaises conditions Ă©conomiques et a peu de contacts avec les lieux de socialisation, ce qui renforce le phĂ©nomĂšne d’isolement dans un cercle vicieux dĂ©lĂ©tĂšre. Se sentant exclue, inutile, vulnĂ©rable, abandonnĂ©e, elle Ă©prouve de la dĂ©fiance envers autrui et envers les institutions 6, le recours aux soins est plus tardif, voire refusĂ©. La perte de confiance est aggravĂ©e par des Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs inopinĂ©s attentats, crises diverses, violences qu’elle a plus de mal Ă  maĂźtriser que les personnes bien insĂ©rĂ©es socialement. Dans ce cas, l’offre associative n’atteint pas les personnes concernĂ©es. Le handicap et la maladie chronique constituent un facteur d’isolement social qui se potentialise avec la prĂ©caritĂ© Ă©conomique accompagnant souvent cette situation. Les personnes atteintes de maladies chroniques stabilisĂ©es trouvent leur place dans les clubs labellisĂ©s SantĂ©. C’est plus difficile pour les personnes handicapĂ©es physiques qui se heurtent Ă  des questions d’infrastructures et de dĂ©placement. Un travail en rĂ©seau indispensable Pour remplir son rĂŽle social et toucher les personnes les plus isolĂ©es, le club se doit d’ĂȘtre au plus prĂšs de leur lieu de vie le quartier, l’établissement de santé  et s’inscrire dans une dĂ©marche globale dĂ©jĂ  existante, initiĂ©e par les mairies, les CCAS, les CLIC, les Contrats locaux de santĂ©, les missions locales, les Ă©coles, etc, en fonction du public visĂ©. Parfois, une mĂ©diation individuelle est indispensable et peut se faire grĂące aux structures locales qui interviennent auprĂšs des personnes aides Ă  domicile, DAPAP, GEM qui repose sur la pair-aidance, structures privĂ©es La Poste et son action veiller sur mes parents » par exemple. Afin d’accueillir les personnes handicapĂ©es, la FĂ©dĂ©ration Française de RandonnĂ©e a Ă©tabli un partenariat avec les fĂ©dĂ©rations Handisport et Sport AdaptĂ© pour apporter une compĂ©tence aux clubs volontaires grĂące Ă  des conseils, du prĂȘt de matĂ©riel adaptĂ©, des actions communes. ✱ Conclusion La cohĂ©sion sociale concerne la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre, le citoyen dans le repĂ©rage des personnes isolĂ©es et l’aide individuelle, les pouvoirs publics dans l’action sur les dĂ©terminants de santĂ© qui favorisent cet isolement l’amĂ©lioration du cadre de vie, des conditions de logement, du cadre urbain, des conditions de travail, des dĂ©placements et tout le mouvement associatif qui maille le territoire. Le club de randonnĂ©e offre un lieu de socialisation et d’épanouissement Ă  toute personne intĂ©ressĂ©e par l’activitĂ©. Mais pour toucher les personnes les plus vulnĂ©rables et les plus isolĂ©es, il se doit de s’inscrire dans un rĂ©seau de proximitĂ©. Sigles utilisĂ©s CCAS Centre communal d’action socialeCLIC Centre local d’information et de coordinationCREPS Centre de ressources, d’expertise et de performance sportiveDAPAP Dispositif d’accompagnement vers la pratique d’activitĂ© physiqueGEM Groupe d’entraide mutuelleINSERM Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicaleMASSP Mission analyse stratĂ©gique, synthĂšses et prospective Bibliographie EnquĂȘte INSERM 2007 ActivitĂ© physique Contextes et effets sur la santĂ©EnquĂȘte INSERM 2019 ActivitĂ© physique PrĂ©vention et traitement des maladies chroniquesThe Journal of Positive Psychology volume 12 – 2017 – issue 6Cerveau et nature. Pourquoi nous avons besoin de la beautĂ© du monde – Flammarion 2022SantĂ© mentale au QuĂ©bec vol. 42 numĂ©ro 1 Bienfaits psychologiques de l’activitĂ© physique pour la santĂ© mentale optimaleNotes d’analyse et de synthĂšse de la MASSP n°35 septembre 2017 de la Direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale

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